Intérêt mitigé au Québec

Publié le 09/02/2013 à 00:00

Intérêt mitigé au Québec

Publié le 09/02/2013 à 00:00

Par M.-E.F.

Au Québec, il n'existe aucun baccalauréat en gestion du commerce de détail. HEC Montréal propose cependant un certificat, ainsi qu'un programme intensif de 45 heures pour les dirigeants et les gestionnaires d'expérience (financé en partie par la SAQ). «À 19 ans, les jeunes ne rêvent pas de commerce de détail. Ce n'est pas sur leur écran radar», déplore le professeur Jacques Nantel, créateur de la formation intensive, pour expliquer l'absence d'une formation de trois ans.

L'industrie ne manifeste pas non plus d'intérêt monstre. Plusieurs préfèrent miser sur des formations à l'interne, constate le directeur du programme pour dirigeants SAQ-HEC, Robert Desormeaux. «L'inconvénient de cette approche, c'est que tout le monde fait les choses de la même manière, ce qui nuit à l'innovation», dit le Suédois Jens Nordfält, qui qualifie de «ridicule» la négligence des universités partout dans le monde à l'égard du secteur.

Aldo Bensadoun, fondateur des magasins du même nom, privilégie l'approche suédoise. Lorsque nous avons parlé du programme offert à la SSE, il s'est montré emballé. «Je serais bien intéressé à collaborer à une formation comme celle-là ici. Je suis entièrement d'accord pour faire ça. C'est une excellente idée.»

PROGRAMME INTENSIF SAQ-HEC EN COMMERCE DE DÉTAIL

Offert depuis quatre ans

Formation autofinancée (sans contribution étatique)

Droits de scolarité : 3 000 $

Contribution de la SAQ : 100 000 $ par année, pendant cinq ans

De 20 à 35 étudiants par session

Donné le lundi soir et le mardi, de jour

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