Huawei remplace des milliers de pièces américaines par des versions chinoises

Publié le 19/03/2023 à 13:41

Huawei remplace des milliers de pièces américaines par des versions chinoises

Publié le 19/03/2023 à 13:41

Par AFP

Figurant parmi les géants de la technologie, le groupe chinois est dans le collimateur de Washington ces dernières années pour des raisons de cybersécurité et de suspicions d’espionnage. (Photo:123RF)

 

Le géant de la technologie chinois Huawei a remplacé des milliers de ses composants, autrefois en provenance des États-Unis, par des versions fabriquées en Chine, selon la transcription d’un discours de son fondateur publié par une université de Shanghaï.
L’administration de l’ex-président des États-Unis, Donald Trump, avait interdit aux entreprises du pays de commercer avec Huawei. Son successeur Joe Biden a durci les sanctions, interdisant notamment la vente des nouveaux produits de la marque sur le territoire américain.
Figurant parmi les géants de la technologie, le groupe chinois est dans le collimateur de Washington ces dernières années pour des raisons de cybersécurité et de suspicions d’espionnage.  
La firme a dû trouver de nouveaux canaux d’approvisionnement en semi-conducteurs, ces composants indispensables au fonctionnement des téléphones intelligents et autres appareils électroniques.
Son fondateur, Ren Zhengfei, a affirmé que Huawei avait remplacé plus de 13 000 pièces par des versions chinoises ces trois dernières années, selon une transcription publiée vendredi par l’université Jiao Tong de Shanghaï. 
L’entreprise a également développé plus de 4 000 circuits imprimés pour ses produits, a ajouté M. Ren lors de sa prise de parole le 24 février.
«À l’heure actuelle, notre production de circuits imprimés s’est stabilisée parce que nous avons une réserve de composants fabriqués localement», a-t-il dit, sans donner de détails sur la nature des composants chinois ni leur proportion dans les stocks de Huawei. 
Samedi, l’AFP ne pouvait pas vérifier de manière indépendante les propos de M. Ren, et Huawei n’a pas donné suite aux sollicitations dans l’immédiat.
Répondant à une question de l’audience, M. Ren a indiqué qu’il y avait encore « des difficultés à produire des puces électroniques en Chine » et que le pays devait « trouver d’autres moyens de rattraper (les États-Unis) » en la matière.
Il a précisé que Huawei avait dépensé 23,8 milliards de dollars (22,1 milliards d’euros) dans la recherche et développement en 2022 et que l’entreprise investirait plus dans les années à venir grâce à l’augmentation des bénéfices.
«Nous sommes toujours dans une période difficile, mais nous ne nous sommes pas arrêtés sur le chemin du progrès», a-t-il lancé.

Le géant de la technologie chinois Huawei a remplacé des milliers de ses composants, autrefois en provenance des États-Unis, par des versions fabriquées en Chine, selon la transcription d’un discours de son fondateur publié par une université de Shanghaï.

L’administration de l’ex-président des États-Unis, Donald Trump, avait interdit aux entreprises du pays de commercer avec Huawei. Son successeur Joe Biden a durci les sanctions, interdisant notamment la vente des nouveaux produits de la marque sur le territoire américain.

Figurant parmi les géants de la technologie, le groupe chinois est dans le collimateur de Washington ces dernières années pour des raisons de cybersécurité et de suspicions d’espionnage.

La firme a dû trouver de nouveaux canaux d’approvisionnement en semi-conducteurs, ces composants indispensables au fonctionnement des téléphones intelligents et autres appareils électroniques.

Son fondateur, Ren Zhengfei, a affirmé que Huawei avait remplacé plus de 13 000 pièces par des versions chinoises ces trois dernières années, selon une transcription publiée vendredi par l’université Jiao Tong de Shanghaï.

L’entreprise a également développé plus de 4 000 circuits imprimés pour ses produits, a ajouté M. Ren lors de sa prise de parole le 24 février.

«À l’heure actuelle, notre production de circuits imprimés s’est stabilisée parce que nous avons une réserve de composants fabriqués localement», a-t-il dit, sans donner de détails sur la nature des composants chinois ni leur proportion dans les stocks de Huawei.

Samedi, l’AFP ne pouvait pas vérifier de manière indépendante les propos de M. Ren, et Huawei n’a pas donné suite aux sollicitations dans l’immédiat.

Répondant à une question de l’audience, M. Ren a indiqué qu’il y avait encore « des difficultés à produire des puces électroniques en Chine » et que le pays devait « trouver d’autres moyens de rattraper (les États-Unis) » en la matière. 

Il a précisé que Huawei avait dépensé 23,8 milliards de dollars (22,1 milliards d’euros) dans la recherche et développement en 2022 et que l’entreprise investirait plus dans les années à venir grâce à l’augmentation des bénéfices.

«Nous sommes toujours dans une période difficile, mais nous ne nous sommes pas arrêtés sur le chemin du progrès», a-t-il lancé.

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