Aujourd'hui, la valeur de RIM a chuté de 15,06 dollars (-16,70%) pour s'établir à 75,10 dollars. Même manège sur les marchés européens où le titre dégringole de 14%.
Rappelons que jeudi, la société ontarienne, dirigée par Jim Balsilie, a indiqué qu’elle s’attendait pour le troisième trimestre à des profits de 1$ à 1,08$ US par action et à des ventes dans une fourchette de 3,6G$ US à 3,85G$ US. Les analystes anticipaient un bénéfice de 1,05$ US par action sur des ventes de 3,92G$ US.
Les réactions n’ont pas tardé. Pour rejoindre le plus grand nombre de consommateurs, «vous vous devez d’être compétitif aussi bien sur les marchés que sur le plan des prix », a affirmé Steven Li, analyste à Raymond James Ltd, une firme de Totonto.
Ce qui n’est pas le cas des produits de RIM. Les nouvelles versions des BlackBerry Storm et Bold seront lancées d’ici décembre et leurs prix seront encore plus élevés. Steven Li rappelle, à titre d’exemple, qu’Apple a réduit de moitié le prix de ses iPhone 3G, en juillet.
Même son de cloche de la part de Micheal Yoshikami, chef investissement stratégique chez YCMN et Advisors, une firme californienne. Il faut qu’une entreprise gagne en expansion pour maintenir la valeur de ses actions en hausse. « Et clairement, c’est que RIM n’a pas fait ! »
