Selon elle le G-7 n'aura plus lieu d'être s'il ne se "transforme pas rapidement en G-13 ou G-14". Mme Lagarde s'exprimait lors d'un forum commercial Brésil-France, au lendemain de la réunion du G-20, qui réunit lui G-7 et principales économies émergentes (Afrique du Sud, Arabie saoudite, Argentine, Australie, Brésil, Chine, Corée du Sud, Inde, Indonésie, Mexique, Russie et Turquie), et destinée à préparer la réunion du 15 novembre à Washington sur la crise économique mondiale. Cette rencontre qui a duré tout le week-end rassemblait ministres des Finances et présidents des Banques centrales.
Si elle a évoqué le Brésil parmi ces futurs membres du G-13 ou 14, elle a refusé de mentionner d'autres pays, laissant le soin au président Nicolas Sarkozy de le faire.
Le Brésil milite pour que ce soit le G-20 qui prenne les décisions nécessaires sur la refonte du système financier mondiale. Faute de quoi, il faudrait au moins un élargissement du G-7.
Mme Lagarde a dit au journal "Valor Economico" qu'il reviendrait aux chefs d'Etat réunis à Washington samedi prochain de déterminer quel groupe de pays sera décisionnaire.
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