Facebook en Bourse: l'événement financier le plus attendu de 2012

Publié le 30/12/2011 à 14:15, mis à jour le 30/12/2011 à 17:49

Facebook en Bourse: l'événement financier le plus attendu de 2012

Publié le 30/12/2011 à 14:15, mis à jour le 30/12/2011 à 17:49

Par AFP

Facebook, dirigé par son cofondateur Mark Zuckerberg, 27 ans, domine l'internet social. Ce site où la navigation est moins guidée par des algorithmes que par des affinités personnelles est un géant qui revendique déjà plus de 800 millions d'utilisateurs dans le monde.

Le consensus actuel table sur une opération à 10 milliards de dollars. La société serait ainsi valorisée à 100 milliards de dollars, au niveau du géant de la restauration rapide McDonald's et très au-delà de valeurs industrielles comme Boeing ou Alcoa, mais encore loin d'Apple (quelque 376 milliards) ou de Google (209 milliards). 

Le rapport entre chiffre d'affaires et capitalisation serait extrêmement élevé, puisque les recettes annuelles de Facebook sont généralement estimées autour de 5 milliards de dollars (contre 36 milliards pour Google, et plus de 108 milliards pour Apple).

M. Zuckerberg ne cache plus qu'il prépare l'entrée en Bourse, un sort en tout état de cause difficilement évitable vu l'éparpillement du capital déjà intervenu au fur et à mesure que des employés et investisseurs ont cédé leurs parts sur des marchés secondaires.

"Nous avons fait cette promesse implicite à nos investisseurs et à nos employés qu'en les rémunérant en titres et en leur donnant des titres, viendrait le temps où nous ferions en sorte que leurs parts aient une valeur publique et liquide", a déclaré M. Zuckerberg récemment. 

Pour M. Bernoff, l'entrée en Bourse servira moins à lever des fonds - il y a deux semaines le site internet Gawker estimait à 3,5 milliards de dollars les liquidités de Facebook au 30 septembre - qu'à renforcer "la respectabilité du groupe, et à le comparer" aux autres grands du secteur.

À la une

Gain en capital: ce n'est qu'une question de temps?

Il y a 42 minutes | Dany Provost

EXPERT INVITÉ. Le changement du taux d’inclusion des gains en capital cause un casse-tête à plusieurs.

Maison au décès et taxe de bienvenue

LE COURRIER DE SÉRAFIN. Dans le cas d’une succession, il n’y a pas de transaction d’achat.

Un réseau social québécois pour redonner une voix aux citoyens

ALGORITHMES. «On a réalisé que le modèle présenté comme unique option, il n’est pas normal.»