Achat de PokerStars: le dirigeant d'Amaya dans la mire de l'AMF

Publié le 01/06/2015 à 14:52

Achat de PokerStars: le dirigeant d'Amaya dans la mire de l'AMF

Publié le 01/06/2015 à 14:52

Par La Presse Canadienne

Le président et chef de la direction d'Amaya, David Baazov.

L'enquête de l'Autorité des marchés financiers (AMF) entourant la méga-transaction de l'acquisition de PokerStars par Amaya pour 4,9 milliards $ US l'an dernier vise également le dirigeant de la société établie à Pointe-Claire. 

Toutefois, le président et chef de la direction d'Amaya, David Baazov, ainsi que son directeur financier Daniel Sebag, ne sont pas visés pour des transactions personnelles qu'ils auraient effectuées relativement à l'action de l'entreprise. 

La société, qui a dévoilé cette information lundi, par voie de communiqué, dit avoir demandé la permission à l'AMF avant de le faire.

L'enquête de l'Autorité se penche entre autres sur certaines transactions de valeurs entourant l'acquisition d'Oldford Group - qui était l'exploitant des marques populaires PokerStars et Full Tilt Poker - survenue en juin 2014.

«Les membres indépendants du conseil d'administration d'Amaya suivent le dossier de près et appuient David Baazov, Daniel Sebag et l'équipe de direction», a souligné l'administrateur indépendant du conseil d'administration Dave Gadhia.

Dans les semaines ayant précédé l'acquisition, le titre d'Amaya ainsi que le volume de transactions avaient augmenté de façon significative. Jusqu'ici, rien n'a été prouvé par l'AMF et aucune accusation n'a encore été déposée.

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Derrière la poker face de David Baazov

Tant Amaya (TSX:AYA) que l'AMF ont refusé de commenter le dossier depuis le début de l'enquête. 

De son côté, M. Baazov a rappelé que son entreprise avait toujours coopéré avec l'AMF depuis l'annonce de l'acquisition d'Oldford Group.

«Je crois que les allégations selon lesquelles moi ou d'autres dirigeants d'Amaya n'auraient pas respecté la législation canadienne ne sont pas fondées et nous sommes confiants de voir l'Autorité en arriver à la même conclusion d'ici la fin de son enquête», a-t-il indiqué.

L'assemblée annuelle des actionnaires d'Amaya doit avoir lieu le 22 juin, à Montréal.

Par ailleurs, la société, qui veut doubler la taille de ses activités de jeux en ligne d'ici cinq ans, a annoncé, la semaine dernière, que ses actions allaient être négociées à la cote du Nasdaq à compter du 8 juin.

Au premier trimestre, grâce à l'apport de l'acquisition d'Olford Group, les revenus d'Amaya ont explosé de 2557 pour cent, à 340,1 millions $. Son bénéfice ajusté s'est établi à 82 millions $, ou 41 cents par action, par rapport à une perte de 1 million $, ou un cent par action, à la même période l'an dernier.

En avant-midi, à la Bourse de Toronto, le titre d'Amaya cotait à 34,57 $, en hausse de 37 cents.

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