Rémi Marcoux veut voir plus d’entreprises du Québec à la Bourse

Publié le 16/02/2012 à 13:30, mis à jour le 17/02/2012 à 14:00

Rémi Marcoux veut voir plus d’entreprises du Québec à la Bourse

Publié le 16/02/2012 à 13:30, mis à jour le 17/02/2012 à 14:00

Par Mathieu Lavallée

Le principal fondateur de TC Transcontinental Rémi Marcoux a lancé un appel aux entrepreneurs québécois: n'ayez pas peur d'inscrire votre entreprise en Bourse.

Lors de sa dernière assemblée annuelle des actionnaires en tant que président exécutif du conseil, M. Marcoux a rappelé que s’il y a beaucoup d’entrepreneurs de talents dans la province, il s’inquiète quand même de l’avenir de l’entrepreneurship au Québec.

« Il suffit de regarder autour de nous ces entreprises qui naissent chaque année, en particulier dans les nouveaux services ou les nouvelles technologies. Mais je trouve qu’il en faudrait beaucoup plus pour assurer et accroître notre richesse.

Selon lui, les nouvelles entreprises et celles prêtes pour plus de croissance « devraient aussi regarder du côté des capitaux à long terme, notamment en accédant aux marchés boursiers pour assurer leur développement et leur pérennité ».

Les plus gros noms du Québec inc. l’ont fait au courant des années 1980 alors que le gouvernement québécois a orienté le régime d’épargne-actions vers les jeunes entreprises en croissances, a-t-il rappelé. La situation a fourni les capitaux manquants pour lancer le développement des compagnies de la province, a plaidé M. Marcoux. « Ce qu’il faut, c’est de trouver des modèles similaires, mais adaptés au monde d’aujourd’hui. Je suis persuadé que nos jeunes peuvent mener à bien notre destinée s’ils sont bien outillés ».


PLUS : Un moment historique pour Transcontinental

La croissance des revenus par l’imprimé

De nombreux investissements ont été effectués pour développer davantage les produits numériques, notamment du côté du côté du marketing interactif, a rappelé le président et chef de la direction de TC Transcontinental François Olivier en marge de l’assemblée.

Mais c’est surtout le secteur imprimé qui va générer une croissance des revenus dans l’immédiat, a-t-il expliqué.

L’acquisition annoncée en juillet dernier de Quad/Graphics Canada, anciennement Quebecor World, devrait être complétée bientôt et augmenter les revenus de 230 millions $ d’ici les 12 à 24 prochains mois, a précisé M. Olivier. L’impact sur le bénéfice d’exploitation sera d’environ 40 millions $, a-t-il ajouté.

Les investissements dans les produits de marketing interactif et les produits mobiles ont été nombreux en 2011 et le seront toujours en 2012, a répondu aux journalistes M. Olivier.

« Nous avons atteint nos cibles de ventes, mais pas nos cibles de profits parce que nous avons investi beaucoup. Nous voulons accélérer le développement de nos produits. Et du côté technologique, il faut absorber ces dépenses sur le coup, ce n’est pas comme pour les imprimeries où nous pouvons les amortir sur plusieurs années », a-t-il ajouté.

À la une

Les bénéfices de Gildan en baisse de près de 20% au 1T

L’entreprise est dans une querelle avec certains de ses principaux actionnaires pour savoir qui devrait diriger Gildan.

L’ancien patron de Gildan a obtenu 10M$US au cours des trois dernières années

Le CA de Gildan l’accuse d’avoir «considérablement réduit» son implication quotidienne dans la gestion de la société.

Gildan: le PDG, Vince Tyra, dévoile sa stratégie de croissance

Il a fait le point lundi pour les investisseurs trois mois après avoir pris les rênes de l'entreprise.