La vente de Freedom Mobile ne suffirait pas pour permettre la fusion Rogers-Shaw

Publié le 11/05/2022 à 11:38, mis à jour le 11/05/2022 à 11:42

La vente de Freedom Mobile ne suffirait pas pour permettre la fusion Rogers-Shaw

Publié le 11/05/2022 à 11:38, mis à jour le 11/05/2022 à 11:42

Par La Presse Canadienne

Rogers et Shaw ont dit qu’elles avaient l’intention d’aller de l’avant avec la transaction et qu’elles s’opposeraient aux efforts du commissaire pour la bloquer. (Photo : La Presse Canadienne)

Ottawa — La vente des activités sans fil de Shaw Communications ne réussirait pas à contrebalancer les dommages qu’entraînerait son mariage avec Rogers Communications, estime le commissaire à la concurrence. 

Si elle était autorisée par les autorités réglementaires, la transaction de 26 milliards $, annoncée en mars 2021, regrouperait deux des plus grandes sociétés de télécommunications du pays. 

Rogers et Shaw sont à la recherche d’un acheteur pour Freedom Mobile, la division sans fil de Shaw, puisqu’elles s’attendent à ce que l’essaimage soit une condition pour obtenir le feu vert d’Innovation, Science et Développement économique Canada. Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a déjà donné son approbation à la transaction plus tôt cette année. 

Mais même sans Freedom, le Bureau de la concurrence affirme que la nouvelle entité née de la fusion effacerait plus d’une décennie d’efforts réglementaires pour stimuler la concurrence dans le secteur des télécommunications. Selon le Bureau, la concurrence s’est même déjà amoindrie depuis que l’entente a été annoncée. 

Rogers et Shaw ont 45 jours pour déposer ses réponses auprès du Tribunal de la concurrence, et une fois que celles-ci auront été reçues, le Bureau aura 14 jours pour publier une réaction. 

Rogers et Shaw ont dit qu’elles avaient l’intention d’aller de l’avant avec la transaction et qu’elles s’opposeraient aux efforts du commissaire pour la bloquer.

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