La plupart des agences de voyages spécialisées en déplacement d'affaires recommandent d'ailleurs à leur clientèle d'affaires de consulter un locateur de voitures pour analyser leurs coûts de déplacement et mieux saisir leurs besoins. C'est le cas chez Groupe Encore, une agence de gestion de déplacements qui travaille avec près d'une quarantaine de sociétés canadiennes. «Un de nos clients cumulait une facture annuelle de location de voitures de plus de 700 000 $. En y regardant de plus près, ce client a été capable de retrancher 185 000 $ à cette dépense», rapporte Monique Mardinian, présidente fondatrice de Groupe Encore.
L'analyse a révélé que chaque employé souscrivait systématiquement l'assurance dommages proposée par l'agence lors des locations. «Or, cette assurance était déjà prise en charge par la carte de crédit de l'entreprise», dit Mme Mardinian.
Comment se fait-il, dans ces conditions, que la pratique du remboursement du kilométrage soit encore si répandue ? «Les employés considèrent à tort le remboursement du kilométrage comme un bonus. Plusieurs se montrent donc réfractaires à la location», constate Nicolas Bélanger. La décision finale revient donc aux employeurs, car c'est eux, après tout, qui règlent la note.
À lire aussi:
Pour éviter qu'un voyage d'affaires ne tourne au cauchemar
Protéger ses employés en déplacement, un souci accru
Quatre conseils pour voyager sans tracas