Les programmes en région se démarquent


Édition du 05 Septembre 2015

Les programmes en région se démarquent


Édition du 05 Septembre 2015

Des cohortes plus petites

Les programmes de MBA dispensés par le réseau des Universités du Québec en région se distinguent en donnant une saveur locale à leur enseignement ou en occupant un positionnement particulier.

Par exemple, l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) offre un MBA pour cadres spécialisé en gestion appliquée à l'industrie minérale, ce qui lui vaut d'attirer des candidats venus de Montréal.

Avant de se décider à faire le MBA de l'UdeS à Longueuil, Manon Tardif, 48 ans, directrice adjointe des soins infirmiers-opérations au Centre intégré de santé et des services sociaux de la Montérégie-Ouest, avait jonglé avec l'idée de faire son MBA à Montréal. «Mais pourquoi aller étudier des marchés étrangers alors qu'on peut faire un mandat sur une entreprise locale ?» réagit-elle.

Des cohortes plus petites, généralement d'une vingtaine de personnes, ainsi que des coûts moins élevés, sont d'autres atouts des programmes en région. «Ici, on est proches des étudiants et de leur terrain», fait valoir Berthe Lambert, responsable des programmes de MBA à l'UQAR, qui a une cohorte d'une vingtaine d'étudiants tous les ans à son campus de Lévis et une tous les trois ans à Rimouski.

Les programmes de MBA de l'UQAR au campus de Lévis ont d'ailleurs réussi à se tailler une place, malgré la proximité de l'Université Laval. «La concurrence est forte, car nous n'avons pas les mêmes budgets, mais nous favorisons le réseautage ainsi que l'approche pratique et généraliste», souligne Berthe Lambert.

Un défi de recrutement

Être aussi exigeant que dans les grands centres engendre certains défis.

«Le plus important d'entre eux est de réussir à avoir suffisamment de candidats qui satisfont nos exigences», note Ahmed Marhfor, responsable des MBA à l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT). Le programme reçoit une trentaine de demandes pour une cohorte d'une vingtaine d'étudiants tous les deux ans. Quant à l'enseignement à l'UQAT, il est dispensé à hauteur d'environ 30 % par des spécialistes venus de Montréal.

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