Des avantages «Extraflex» pour les employés de Cascades

Publié le 14/06/2023 à 07:30

Des avantages «Extraflex» pour les employés de Cascades

Publié le 14/06/2023 à 07:30

Par Catherine Charron
Le logo de Cascades

Chaque employé pourra dépenser comme il l'entend le montant autrefois répartis «en silos, par bénéfice». (Photo: LesAffaires.com)

RHéveil-matin est une rubrique quotidienne où l’on présente aux gestionnaires et à leurs employés des solutions inspirantes pour bien commencer leur journée. En sirotant votre breuvage préféré, découvrez des astuces inédites pour rendre vos 9@5 productifs et stimulants.


RHÉVEIL-MATIN. Pas toujours facile de s’y retrouver ou même de profiter des avantages sociaux que propose son employeur lorsque s’en prévaloir est aussi complexe que les douze travaux d’Astérix.

C’est justement pour remédier au casse-tête des «montants en silos, par bénéfice» et s’assurer que tous ses salariés puissent toucher à l’ensemble du budget qui leur est alloué que Cascades déploie ces jours-ci le programme Extraflex.

«Ça faisait longtemps que je cherchais une plateforme où l’employé pourrait avoir un seul montant au même endroit, et le dépenser avec plus de flexibilité en fonction de ses besoins personnalisés», indique la chef de la direction des ressources humaines, Maryse Fernet.

Sous une même application donc, ses salariés pourront autant se commander un panier de légumes que se faire rembourser des pièces d’équipement électronique, gracieuseté du patron. Ce n’est toutefois pas sur celle-ci qu’ils pourront faire leur réclamation d’assurance.

«On voulait complètement détacher cet aspect-là, du traditionnel programme de santé, et se concentrer sur le loisir», précise celle qui cumule 36 ans d’expérience au sein de l’entreprise.

 

Trouver le bon partenaire

Cascades bosse donc activement depuis un an avec la start-up québécoise Workind afin de développer une offre sur mesure pour chacune de ses adresses, partout sur le territoire nord-américain.

La niche de l’entreprise fondée par Farnel Fleurant, c’est précisément «d’offrir des avantages non traditionnels» pour nourrir le bien-être des employés et augmenter leur engagement.

La start-up a même ajouté une corde à son arc pour répondre au besoin de la grande entreprise, en permettant dorénavant à ses travailleurs de se faire rembourser certaines dépenses approuvées sur l’application.

«Les besoins des employés ont évolué, ils sont uniques. […] On va aller chercher ce qu’ils souhaitent avoir, quelles sont les tendances dans le marché, comment faire pour innover, et nous on va gérer ces partenariats-là pour les employeurs», explique-t-elle.

Se basant donc sur les nombreux avantages que proposait déjà Cascades, et les données qu’elle avait sur l’utilisation qu’en faisaient les membres de son équipe, Workind a développé un catalogue d’offres qui varie en fonction des fournisseurs locaux disponibles.

«Le défi c’est de s’assurer d’avoir une offre engageante qui répond au besoin des employés selon les marchés. On veut leur donner les outils pour définir l’équilibre de vie qui leur convient. On doit être à l’affut des bons partenaires, et des offres exclusives», dit Farnel Fleurant.

 

«Respecter [leur] nature» 

«On a aussi décidé d’élargir notre gamme, en choisissant des choses en lien avec le loisir, le sport, l’intégration travail-famille et l’environnement. […] Beaucoup d’offres permettent aux gens de gagner du temps dans leur vie. On peut faire faire du déneigement, de l’entretien ménager, commander des repas, ou même faire faire de l’aide au devoir», énumère Maryse Fernet.

Les différentes options pourront évoluer en fonction des besoins et de l’utilisation des employés, ajoute Farnel Fleurant.

«Indirectement», la valeur de la rémunération globale des employés de Cascades a augmenté. «En additionnant [les fonds dédiés aux avantages offerts avant] en silos, ça donne le même montant. Mais si je ne faisais pas de gym ou que je n’avais pas d’enfant, ce sont des montants auxquels je n’avais pas accès, illustre la patronne. La probabilité que je l’utilise en entier peut atteindre 100%, alors qu’avant elle était peut-être plus de l’ordre des 60%.»

Lucide, la chef de la direction des ressources humaines adoptera une position d’écoute et palpera le pouls de l’organisation de différentes manières afin de déterminer si cette nouvelle application répond aux attentes de ses employés. Depuis que la première phase est lancée, du moins, les échos sont positifs, précise-t-elle.

Afin qu’un tel programme soit apprécié des coéquipiers, Farnel Fleurant recommande aux équipes de direction de s’intéresser à leur marque employeur et aux besoins de leurs troupes. Celles-ci ont «beaucoup des réponses aux défis de fidélisation et d’attraction. C’est une belle opportunité de faire participer son équipe, et de la sonder en amont», croit-elle.

 

 

 

 


 

 

 

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