Développer son leadership et ses aptitudes à communiquer fait partie des bonnes raisons de suivre une formation en gestion de projet.

Une entreprise peut avoir une usine en Chine, un centre d'appel à New Delhi et son siège social à Montréal. Globalisation des marchés oblige, les gestionnaires sont amenés à administrer des projets dont les ressources se trouvent aux quatre coins du monde.

" La gestion des ressources est devenue le plus grand défi. Les gestionnaires sont hyper-débordés. Ils subissent d'énormes pressions pour faire plus avec moins de temps et de ressources humaines. Les moyens sont de plus en plus souvent à l'extérieur de l'entreprise, voire du pays ", explique Lloyd Bartlett, animateur à l'Institut des cadres de l'Université McGill.

La gestion du risque et celle des parties prenantes sont aussi plus préoccupantes aujourd'hui qu'il y a une dizaine d'années. Les gestionnaires de projet doivent administrer des imprévus, en gardant en tête que des retards ou des produits qui ne satisfont pas les clients se traduisent par un coût direct pour l'entreprise.

" La gestion de projet est cyclique. En apprenant de leurs erreurs, les gestionnaires évitent de les répéter. Lorsqu'un projet va mal, l'équipe qui a travaillé dessus se démotive, et l'entreprise risque de perdre de l'expertise ", souligne M. Bartlett.

Même si la gestion de projet comporte de nombreux aspects techniques, les compétences en leadership y sont essentielles. " Ceux qui arrivent à mener à bon port un projet ont défini dès le début les enjeux et les ressources nécessaires, ils se sont battus et ont été chercher leurs champions au niveau de la haute direction pour obtenir plus de ressources ", souligne M. Bartlett.