Protéger le hashtag, un réflexe à développer


Édition du 13 Décembre 2014

Protéger le hashtag, un réflexe à développer


Édition du 13 Décembre 2014

Pas encore de jurisprudence

Or, le nombre de plaintes déposées auprès de Twitter ne cesse d'augmenter et a même connu un bond de 38 % entre le deuxième semestre 2013 et le premier semestre 2014, passant de 6 680 plaintes à 9 199.

Les réseaux sociaux réagissent généralement en supprimant le contenu incriminé. Le fait d'avoir enregistré son hashtag peut donc être un atout précieux pour défendre le dossier auprès des médias sociaux.

Pour le moment, l'autorégulation des administrations des médias sociaux suffit à régler les différends. Dans le cas inverse, «rien n'empêcherait le titulaire d'un hashtag enregistré comme marque de commerce de choisir de se tourner vers les tribunaux en cas de violation de sa marque», écrit Sarah Ismert dans un billet publié sur le site de Robic.

Mais devant ces cas nouveaux, aucune jurisprudence n'existe encore. «Il y a des zones grises, la loi va sûrement devoir s'adapter à ce nouveau média», explique l'avocate qui souligne que «vouloir limiter l'utilisation d'un hashtag peut sembler contre-intuitif». Selon elle, les recours ne seront efficaces qu'en cas de concurrence déloyale flagrante. L'avenir le dira.

À lire aussi :
Déposer des brevets au plus tôt, une priorité pour Devinci
La propriété intellectuelle en cinq questions

À la une

Bourse: les gains du S&P 500 en 2024 restent fragiles

Il y a 50 minutes | Denis Lalonde

BALADO. Plus de la moitié du gain du S&P 500 lors des quatre premiers mois de 2024 est attribuable à... Nvidia.

Les leaders de l'équité de genre sont encore peu nombreux

Mis à jour il y a 18 minutes | Catherine Charron

RHÉVEIL-MATIN. Deloitte appelle les entreprises à en faire plus en matière d'équité des genres.

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi 3 mai

Mis à jour il y a 28 minutes | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les indices tentent de repartir de l'avant en attendant l'emploi américain.