Les dirigeants d'entreprises tiraillés entre prudence et optimisme

Publié le 06/07/2010 à 11:15

Les dirigeants d'entreprises tiraillés entre prudence et optimisme

Publié le 06/07/2010 à 11:15

Par La Presse Canadienne

Près des deux tiers des cadres affirment que leur société mettra l'accent sur les affaires dans les marchés émergents d'outremer. Photo : Bloomberg

Les grands dirigeants d'entreprise font preuve de prudence et ils ont mis leurs importants projets de financement en veilleuse, même s'ils s'attendent à une reprise de la croissance économique au cours des deux prochaines années, révèle un sondage réalisé pour le compte de RBC Marchés des Capitaux.

Seulement 38 pour cent des sociétés interrogées s'attendent à mobiliser des capitaux frais au cours des deux prochaines années. Toutefois, dit le sondage, on note un retour graduel vers les activités de fusion et d'acquisition, les opérations de souscription privée, les activités de financement de projet et les premiers appels publics à l'épargne (PAPE).

On s'attend à ce que les capitaux privés (37 pour cent) et les prêts consortiaux (35 pour cent) soient les options les plus prisées pour l'emprunt ou la mobilisation de capitaux, suivies par les titres d'emprunt de première qualité (25 pour cent), les offres d'actions du marché secondaire (14 pour cent), la titrisation (14 pour cent) et les PAPE (11 pour cent).

Les sociétés de plus petite taille (aux revenus annuels se situant entre 75 et 250 millions $ US) seront les plus enclines à mobiliser d'"importants" montants de capitaux (20 pour cent, par rapport à 8 pour cent pour les sociétés de plus grande taille).

Les dirigeants interrogés estiment que le secteur des fusions et acquisitions sera le plus susceptible de connaître une augmentation du nombre d'opérations (49 pour cent), comparativement à il y a 12 mois. Ils croient également que les PAPE connaîtront une hausse semblable, mais dans une moindre mesure (31 pour cent).

L'incertitude économique dans certains marchés clés est considérée comme le plus grand risque pour les activités de financement (39 pour cent), suivie par l'incertitude sur le plan politique (13 pour cent), la volatilité dans les marchés des changes (12 pour cent), la difficulté d'obtenir du financement (12 pour cent) et le risque de défaillance chez des clients importants (11 pour cent).

Près des deux tiers des cadres affirment que leur société mettra "plus" ou "beaucoup plus" l'accent sur les affaires dans les marchés émergents d'outremer, plutôt que dans les marchés nationaux et les marchés développés d'outremer.

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