Un club privé pour propulser les PME sur la scène mondiale

Publié le 22/01/2011 à 00:00, mis à jour le 04/02/2011 à 13:17

Un club privé pour propulser les PME sur la scène mondiale

Publié le 22/01/2011 à 00:00, mis à jour le 04/02/2011 à 13:17

Par Suzanne Dansereau

En novembre dernier, sans tambour ni trompette, un nouveau regroupement de chefs d'entreprises québécoises est né. Il se fait discret, car il ne fonctionne que sur invitation. Cependant, ses ambitions sont grandes : faire naître au Québec de nouveaux champions mondiaux.

L'initiative a été lancée par Charles Sirois, président de Télésystème, philanthrope et globe-trotter, 12e fortune du Canada. Le réseau a été baptisé Québec Global (QG100), car son objectif est de compter 100 membres d'ici trois ans. Pour l'instant, il regroupe une quinzaine de chefs de très grandes entreprises, dont Power Corporation, Cirque du Soleil, SNC-Lavalin, CAE, et quatre banques, et autant de pdg de jeunes entreprises qualifiées de "gagnantes ". L'idée est que les très grandes partagent leurs expériences avec les plus petites.

" J'ai lancé cette initiative parce que je crois que les entrepreneurs qui ont réussi devraient, en fin de carrière, s'engager auprès de jeunes entrepreneurs et partager avec eux leur réussite ", explique M. Sirois.

" Plutôt que de se contenter d'aller jouer au golf en Floride, ajoute-t-il, avec son franc-parler habituel. Je crois que c'est leur responsabilité sociale. "

Le président de SNC- Lavalin, Pierre Duhaime, acquiesce : " C'est une question de redonner à la collectivité ", indique-t-il aux Affaires. Et c'est bénéfique pour tout Québec Inc., ajoute-t-il. " Une concentration de chefs de file mondiaux au Québec favorise l'attraction des meilleurs talents. "

Conseils et contacts d'affaires

Charles Sirois veut que les jeunes entreprises québécoises à vocation internationale aient les moyens de grandir ici, au lieu d'être acquises par des sociétés étrangères. " Il faut mettre fin à la mentalité de succursales ", dit-il.

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