Mon idée va-t-elle fonctionner?


Édition du 20 Septembre 2014

Mon idée va-t-elle fonctionner?


Édition du 20 Septembre 2014

Par Premium

[Illustration : Sébastien Thibault]

Les entrepreneurs qui réussissent se demandent régulièrement si leur idée fonctionnera ou non. John Mullins explique comment mettre les chances de son côté.

Par John Mullins, Business Strategy Review

Passion, conviction, ténacité... Sans ces traits de personnalité, peu d’entrepreneurs pourraient faire face aux défis, aux revers et aux vicissitudes qui les attendent pour réaliser leurs rêves en commercialisant des idées souvent révolutionnaires – des « occasions », comme ils les appellent. Mais les entrepreneurs qui réussissent le mieux possèdent une qualité encore plus précieuse : la volonté de se poser chaque matin cette question simple : « Pourquoi est-ce que cela fonctionnera ou ne fonctionnera pas ? »

Qu’ils envisagent de se lancer à leur compte ou dans le giron d’une société bien établie, les chefs d’entreprise en herbe se posent la question pour une bonne raison : ils connaissent les enjeux. Ils savent que la plupart des plans d’affaires ne génèrent jamais d’argent et que les start-ups qui réussissent sont rares. Ils ne veulent surtout pas se lancer dans ce que Bill Egan, investisseur d’expérience en capital de risque, appellerait une « mauvaise affaire », dans laquelle on mise des années d’effort et d’énergie, pour aboutir finalement à un cul-de-sac.

Qui va lentement va sûrement

Lorsque les entrepreneurs trouvent les failles avant même de se lancer ou avant que ces failles ne leur soient fatales, ils trouvent souvent le moyen de les contourner. Ils peuvent modifier leur idée, adapter leur produit ou service pour que celui-ci soit fructueux dans un monde très concurrentiel. Lorsque la faille repérée semble insurmontable, ils peuvent renoncer d’emblée ou peu après le démarrage afin d’éviter de perdre des mois ou des années à la poursuite d’un rêve qui ne tient tout simplement pas la route.

Mieux encore, si après leur séance quotidienne d’interrogation, de réflexion, d’essai et d’expérimentation, les signes sont toujours encourageants, ils poursuivent sur leur lancée avec une passion et une conviction redoublées. Cette démarche les conforte dans l’idée que les faits – et non plus simplement leur intuition –montrent qu’ils sont sur la bonne voie : leur idée est vraiment une occasion à exploiter.

On peut être tenté de se lancer tout de suite et d’apprendre sur le tas, de tenter sa chance sur le marché, qui est le lieu d’apprentissage idéal où l’on pourra donner libre cours à un esprit d’entreprise qui ne demande probablement qu’à s’exprimer. Mais dans le monde des lean start-ups, on risque fort de gaspiller ainsi son énergie et son talent. Pourquoi ? Parce que, comme Peter Drucker, le plus grand théoricien du management, l’a dit à propos des jeunes pousses, « Si une nouvelle entreprise réussit effectivement, c’est le plus souvent : dans un marché autre que celui qui était ciblé à l’origine, grâce à des produits et services pas tout à fait identiques à ceux qui étaient prévus, achetés en grande partie par des clients auxquels l’entreprise n’avait même pas pensé au départ, et utilisés pour une foule d’autres raisons auxquelles l’entreprise n’avait pas pensé au départ. »

On peut alors se demander s’il y a un meilleur moyen de procéder. La réponse est oui, et un modèle axé sur sept domaines a même été conçu pour aider les entrepreneurs à éviter les principaux pièges du démarrage.

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