Concordia veut des diplômés en santé


Édition du 18 Janvier 2014

Concordia veut des diplômés en santé


Édition du 18 Janvier 2014

Photo: iStock

Cours de nutrition, sorties de randonnée au mont Royal : l'EMBA de l'École de gestion John-Molson veut être «healthy executive» et traiter la formation du cadre de façon globale. «Car les leaders inspirants sont souvent des personnes accomplies qui ont un bon équilibre de vie», précise Stéphane Brutus, vice-doyen aux programmes professionnels de l'école.

Le module testé prévoit des cours avec des nutritionnistes (comment gérer son énergie sur une journée entière, bien manger en voyage, etc.) et des kinésiologues (favoriser l'exercice physique). Quant au volet santé, il est assuré par le centre de santé de l'université (se faire vacciner contre la grippe, arrêter de fumer, perdre du poids, etc.).

L'établissement a engagé en 2012 une restructuration de son programme EMBA. Des projets-pilotes ont été mis en place en 2013 pour tester les changements envisagés. «On ajoute des compétences secondaires», annonce M. Brutus. L'accent est mis notamment sur le réseautage, grâce à l'organisation de rencontres en petits groupes avec des cadres de haut niveau. L'école proposera également du coaching individuel par des diplômés du programme dans certaines compétences phares (gérer les conflits, déléguer, etc.).

HEC MONTRÉAL BRISE LES CLOISONNEMENTS

En mai, HEC proposera un MBA rénové. Une première depuis 15 ans. Objectif : offrir un programme plus adapté au monde du travail. «Il ne faut plus fonctionner en silo, car on forme des gestionnaires qui ont besoin d'avoir une approche globale des problèmes», assure Michael Wybo, directeur du programme de MBA de HEC Montréal.

Ainsi, ce ne sont plus 20 cours que les étudiants devront suivre obligatoirement, mais 7 modules faisant intervenir toutes les matières sur des thèmes divers, comme créer de la valeur en contexte de concurrence, gérer à l'aide des informations financières, etc. Entre chaque module reviendra systématiquement la «colonne vertébrale du programme», selon M. Wybo : le module intitulé «Gérer, communiquer, être leader», censé «faire le lien entre les connaissances acquises et la mise en pratique dans la fonction de gestionnaire», poursuit le directeur. C'est là que les qualités personnelles (avoir du leadership, savoir interagir avec les autres, communiquer, etc.) des étudiants seront plus particulièrement cultivées.

NOUVELLES SPÉCIALITÉS À L'UNIVERSITÉ LAVAL

L'Université Laval ajoute deux programmes à ses nombreuses spécialisations pour la rentrée prochaine : le MBA gestion des services de santé et MBA gestion stratégique de projets. Le premier s'adresse aux futurs gestionnaires des établissements de santé et vise à leur faire apprendre les spécificités de ce milieu. Au menu, des cours sur le droit de la santé, les fondements de l'organisation des services de santé, le diagnostic et le changement dans les organisations, la bioéthique, etc.

Quant à la gestion de projet, ce MBA s'adresse à l'ensemble des professionnels tous domaines d'activité confondus. Le programme se veut différent des MBA traditionnels sur cette question. Au lieu d'être seulement centré sur les aspects techniques de la gestion de projet (les cycles de vie d'un projet, la planification, etc.), il évoquera aussi «la gouvernance [...], le rattachement des projets à la planification stratégique de l'organisation ainsi qu'une analyse détaillée de l'environnement des projets», selon Marie-Josée Roy, directrice des programmes de MBA. Un cours portera aussi sur la gestion des projets internationaux.

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