Photo : lesaffaires.com
Selon la Société de transport de Montréal (STM), Québec est responsable des retards du remplacement des voitures du métro de Montréal. Le gouvernement aurait contraint la société publique à négocier avec Bombardier alors qu’elle voulait faire un en appel d’offres, selon une note qu’a distribué la STM à ses employés mercredi et dont La Presse a obtenu une copie.
«Alors que la STM préparait la mise en place d'un bureau de projet pour remplacer ses voitures dans le cadre d'un appel d'offres international, le gouvernement du Québec, convaincu d'être en présence d'un contexte particulier où il n'y a qu'un fournisseur unique, demande à la STM de négocier de gré à gré avec Bombardier», écrit la société.
La responsable des affaires publiques de la STM, Odile Paradis, a toutefois affirmé au quotidien de la rue Saint-Jacques que la note ne visait pas à rejeter la faute sur les uns ou sur les autres. «Il s'agissait de montrer la chronologie des faits, de remettre les pendules à l'heure, a-t-elle affirmé. Il ne s'agissait pas de dire: voilà, on avait raison.»
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