Ainsi, RHJ n'exclut pas de revendre le constructeur à sa maison mère General Motors, une fois que celle-ci aura retrouvé une santé financière, a déclaré dimanche Leonhard Fischer, son directeur général. «Soyons pragmatique. Cela ne marchera pas sans General Motors», a-t-il confié au Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung.
De plus, la direction RHJ n’a pas caché sa volonté de sabrer dans le personnel. «Nous aurons à éliminer quelque 10 000 emplois en Europe. Mais, nous maintiendrons les quatre usines allemandes d’Opel», a dit M. Fischer, la semaine dernière. L’objectif? Économiser quelque 1,1 milliard de dollars américains de dépenses par an.
Pendant ce temps, des représentants de l’équipementier canadien Magna et de la banque russe Sberbank rencontraient des salariés d’Opel pour leur faire part de leurs projets d’avenir pour le constructeur automobile allemand. Une rencontre dont on a peu de détails, mais qui a visiblement porté fruits…
Avec PC et Reuters.