Hôtels : l’employeur dénonce la CSN

Publié le 27/08/2012 à 08:40, mis à jour le 27/08/2012 à 10:17

Hôtels : l’employeur dénonce la CSN

Publié le 27/08/2012 à 08:40, mis à jour le 27/08/2012 à 10:17

Par lesaffaires.com

Trois associations du secteur de l’hôtellerie font une sortie médiatique pour dénoncer la CSN. Le regroupement d’employeurs, qui comprend l’association provinciale et celles de Montréal et Québec, estime que le syndicat négocie de mauvaise foi dans une trentaine d’établissements au Québec.

« La stratégie de négociation coordonnée de la CSN basée sur une plateforme commune ralentit passablement le processus. Des hôteliers remarquent même des reculs à certaines tables de négociation, affirme Danielle Chayer, vice-présidente et directrice générale de l'Association des hôteliers du Québec, dans un communiqué. Nous questionnons de plus en plus la volonté de régler et craignons que l'agenda de la CSN ne consiste à déclencher un débrayage massif sous peu alors que des événements majeurs sont à nos portes. »

« Aucun hôtelier n'a intérêt à voir traîner les négociations. On ne peut demeurer silencieux devant cette stratégie. La CSN prend en otage, non seulement des clients, mais aussi plusieurs hôteliers qui ne sentent aucune ouverture pour régler, ajoute William Brown, vice-président exécutif à l'Association des hôteliers du Grand Montréal. Plusieurs employés qui ne désirent pas de moyens de pression se sentent aussi impuissants devant la situation. C'est sans compter l'impact négatif pour l'industrie touristique qui connaît déjà une saison difficile. »

Les trois groupes estiment qu’en adoptant une plateforme commune, le syndicat ne prend pas en compte les particularités de chaque établissement.

Les employeurs font valoir que « certaines chaînes » offrent des conditions de travail plus intéressantes que dans les autres établissements. Depuis 10 ans, le coût de la main-d’œuvre dans le secteur hôtelier a augmenté de 30 % à 40 %.

PLUS: Des «scabs» au Holiday Inn du quartier chinois

 

À la une

Logistique: sale temps pour les entreprises

03/05/2024 | François Normand

ANALYSE. Depuis 2020, les crises se multiplient, et les travailleurs du CN et du CPKC pourraient bientôt être en grève.

Les travailleurs du CN et du CPKC se donnent un mandat de grève

Un arrêt de travail au CN et au CPKC simultanément pourrait perturber les chaînes d’approvisionnement.

Bourse: Wall Street salue l’accalmie de l’emploi américain

Mis à jour le 03/05/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto prenait plus de 100 points à la fermeture.