Travailleurs étrangers: la BMO est questionnée par ses actionnaires

Publié le 10/04/2013 à 15:34, mis à jour le 10/04/2013 à 17:04

Travailleurs étrangers: la BMO est questionnée par ses actionnaires

Publié le 10/04/2013 à 15:34, mis à jour le 10/04/2013 à 17:04

Par La Presse Canadienne

Photo:Bloomberg

Le président et chef de la direction de la Banque de Montréal (TSX:BMO) a affirmé mercredi que l'institution bancaire avait recours au programme fédéral des travailleurs étrangers temporaires, mais exclusivement pour combler des pénuries de personnel à court terme.

La controverse entourant la sous-traitance d'emplois canadiens qui a éclaté à la Banque Royale (TSX:RY) s'est invitée à l'assemblée annuelle de la Banque de Montréal, où les actionnaires ont questionné Bill Downe sur les pratiques de l'entreprise en matière de recrutement.

"Nous avons utilisé le programme pour combler les besoins à court terme là où ils se présentent, mais nous avons aussi mis en place un cadre de travail pour nous assurer que nous nous conformons à l'esprit du programme fédéral", a-t-il affirmé mercredi aux actionnaires.

Les actionnaires de la Banque de Montréal ont exhorté M. Downe à faire la lumière sur les pratiques de l'institution financière dans la foulée de la polémique survenue à la Banque Royale, qui a été accusée par d'anciens employés d'avoir embauché des travailleurs étrangers pour les remplacer.

La Royale avait chargé la firme iGate a fait venir 45 employés de l'étranger pour leur faire suivre une formation dans certaines succursales de la Banque de Montréal en prévision de l'emploi qu'ils pourraient y occuper, et ce, grâce aux des dispositions du programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET).

Celui-ci "permet à des employeurs d'embaucher temporairement des travailleurs étrangers pour répondre à des besoins immédiats en matière de compétences et de main-d'oeuvre", peut-on lire sur un site gouvernemental. Or, selon certains critiques, le programme mis en place par Ottawa permet aux entreprises de recruter de la main-d'oeuvre bon marché au détriment des travailleurs canadiens.

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