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Le financier montréalais Stephen Jarislowsky applaudit haut et fort la décision de la Bourse de Londres (LSE) de retirer son projet de fusion avec le Groupe TMX.
«L’offre du London Stock Exchange (LSE) n’était pas mauvaise. Mais elle l’était pour le Canada», a-t-il nuancé en entrevue dans les minutes suivant l'annonce du mariage avorté entre le Groupe TMX et la Bourse de Londres cette après-midi.
«Il nous faut garder des sièges sociaux d’envergure si nous ne voulons pas voir nos meilleurs éléments partir pour Londres, New York ou Tokyo. Une ville ou un pays sans siège sociaux est un endroit qui meurt à petit feu.»
Réputation intacte
En entrevue avec LesAffaires.com, le président du conseil de Jarislowsky Fraser, a expliqué ne craindre en rien que la réputation internationale du Canada souffre de l'annulation de ce mariage entre le Groupe TMX et le London Stock Exchange (LSE) Group.
«Le milieu financier canadien n'en souffrira pas, a-t-il dit. Cela montre que nous avons confiance en nous-mêmes, que nous n'avons pas besoin de sauter dans un bateau dirigé par d'autres. En tant que descendant de coureurs des bois, nul ne sait mieux que nous comment diriger un canot.»
À tel point, que ce dernier n'envisage pas, comme certains le craignent, que le Groupe TMX doivent éventuellement rappeler la Bourse de Londres, faute d'avoir pu s'entendre avec le Groupe Maple. «TMX n'aura pas besoin de rappeler Londres», a-t-il dit, convaincu que les actionnaires de TMX soutiendront l'offre de Maple.
La suite: La bonne foi de TMX
