Madoff: JPMorgan pourrait payer 1 à 2 G$ aux États-Unis

Publié le 12/12/2013 à 10:29

Madoff: JPMorgan pourrait payer 1 à 2 G$ aux États-Unis

Publié le 12/12/2013 à 10:29

Par AFP

La banque américaine JPMorgan Chase pourrait payer un à deux milliards de dollars pour mettre fin à des poursuites du gouvernement américain sur l'affaire Madoff, selon le Wall Street Journal et le New York Times jeudi.

Selon le New York Times, JPMorgan Chase et les autorités fédérales, menées par le procureur de Manhattan Preet Bharara et l'agence de régulation bancaire OCC (Office of the Comptroller of the Currency) sont « proches d'un accord » qui porterait sur « environ 2 milliards de dollars de pénalités », dont la majeure partie servirait à dédommager les victimes de la plus grosse fraude boursière de tous les temps.

L'accord comprendrait aussi une mesure pour différer des poursuites pénales. Il citerait les violations pénales de la loi par JPMorgan dans l'affaire Madoff sans aller jusqu'à engager des poursuites, ajoute le New York Times.

Le Wall Street Journal parle d'un accord à l'amiable de « plus d'un milliard de dollars » au total.

La première banque américaine, au coeur d'une tempête judiciaire sur de multiples fronts, a déjà accepté un accord à l'amiable record de 13 milliards de dollars le mois dernier pour mettre fin aux poursuites du gouvernement américain liées aux prêts hypothécaires américains et aux produits dérivés de ces prêts vendus avant la crise.

Mais JPMorgan fait encore l'objet d'enquêtes sur l'affaire de la « Baleine de Londres », des pertes de courtage de plus de 6 milliards de dollars essuyées l'an dernier et ayant mis le feu aux poudres dans la relation de la banque avec les autorités américaines, qui la soupçonnent d'avoir initialement voulu étouffer l'affaire et d'avoir manqué aux contrôles de risques élémentaires.

L'ex-élève modèle de Wall Street fait aussi face à des enquêtes ou poursuites des États-Unis pour des soupçons de corruption en Chine ou sur son négoce de matières premières, sur des manipulations du taux Libor ou des taux de change, entre autres.

Interrogé sur la relation de la banque avec le gouvernement et les régulateurs américains, son PDG Jamie Dimon a admis mercredi lors d'une conférence bancaire qu'elle s'était « évidemment détériorée ces dernières années ».

« Nous essayons de la réparer », a-t-il ajouté, montrant une fois encore que réparer l'image de sa banque auprès des autorités était devenu sa priorité, face à l'accumulation de plaintes et règlements amiables extrêmement coûteux.

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