La bonne performance de la Caisse de dépôt réjouit la classe politique

Publié le 19/08/2010 à 16:54, mis à jour le 19/08/2010 à 16:54

La bonne performance de la Caisse de dépôt réjouit la classe politique

Publié le 19/08/2010 à 16:54, mis à jour le 19/08/2010 à 16:54

Par La Presse Canadienne

La bonne performance de la Caisse de dépôt et placement depuis le début de l'année réjouit la classe politique, qui estime que l'institution est enfin sur la bonne voie.

Le ministre des Finances, Raymond Bachand, est d'avis que les résultats semestriels rendus publics jeudi font la preuve que la gestion de risque et la recherche de rendement peuvent aller de pair.

Il se dit satisfait du rendement obtenu durant la première moitié de 2010, et en donne tout le mérite à Michael Sabia et à son équipe, a-t-il indiqué, lors d'un entretien téléphonique.

"Chapeau!", a lancé le ministre Bachand, en constatant que la Caisse avait fait mieux que le marché depuis le début de l'année.

"Ce n'est pas un hasard quand les gestionnaires de caisses de retraite réussissent mieux que le marché. Il faut comprendre pourquoi", a-t-il ajouté, en vantant les mérites de l'équipe autour de M. Sabia et en saluant ses choix équilibrés de gestion du risque.

Ce qui n'est pas coutume, l'opposition péquiste a fait écho aux commentaires du ministre Bachand.

"C'est une excellente nouvelle. Agréablement surpris", a indiqué le porte-parole de l'opposition officielle, Jean-Martin Aussant.

"C'est un excellent départ. Vous ne pouvez pas demander mieux", a-t-il ajouté, encore surpris d'apprendre que la performance de la Caisse atteignait 2,3 pour cent et avait dépassé de trois pour cent celle des marchés.

Il faudra cependant attendre quelques années, "un, deux, trois, ou même cinq ans", selon lui, avant de pouvoir affirmer que la Caisse est réellement dans la bonne voie, en termes d'équilibre entre gestion de risque prudente et recherche de rendement.

Le porte-parole adéquiste en finances, le député François Bonnardel, a salué lui aussi la gestion de risque plus conservatrice préconisée par M. Sabia, par rapport à son prédécesseur Henri-Paul Rousseau, un choix qui commence à porter ses fruits.

Sous la gouverne de M. Rousseau, la Caisse avait perdu 40 milliards $ en 2008.

"M. Sabia a réussi à s'entourer de gens compétents. Il aurait été immoral de continuer dans la même façon de fonctionner, quand on a vu que M. Rousseau nous a amené près du précipice et que la Caisse a failli couler complètement", a-t-il commenté.

"Il faut dire bravo. Il faut rendre à César ce qui lui revient", a ajouté le député de Shefford.

Comme M. Aussant, il est d'avis lui aussi qu'il faut attendre les résultats d'une année complète, voire de quelques années, avant de porter un jugement définitif sur les choix de gestion de la Caisse, a ajouté M. Bonnardel, lors d'un entretien.

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