Frais supplémentaires: Visa répond au Bureau de la concurrence du Canada

Publié le 31/01/2011 à 17:04, mis à jour le 31/01/2011 à 17:25

Frais supplémentaires: Visa répond au Bureau de la concurrence du Canada

Publié le 31/01/2011 à 17:04, mis à jour le 31/01/2011 à 17:25

Par La Presse Canadienne

Les consommateurs canadiens vont être lésés si le Bureau de la concurrence du Canada élimine la mesure empêchant les détaillants d'imposer des frais supplémentaires à la caisse aux consommateurs utilisant une carte de crédit, a affirmé Visa, lundi.

Visa réagissait à une récente intervention de l'organisme fédéral, selon lequel les règles mises en place par les compagnies de cartes de crédit finissent par coûter davantage aux consommateurs _ qu'ils paient en argent comptant, par chèque ou au moyen d'une carte, parce que les détaillants incluent souvent dans leurs prix les frais découlant de l'utilisation d'une carte de crédit.

Dans une demande faite auprès du Tribunal de la concurrence, le 15 décembre, le Bureau de la concurrence a affirmé que les règles et politiques de Visa et MasterCard avaient pour effet d'éliminer toute concurrence entre les deux sociétés.

Les commerçants canadiens qui acceptent les cartes de crédit Visa et MasterCard doivent payer des frais allant de 1,5 pour cent à plus de trois pour cent par transaction, mais une règle des émetteurs de cartes leur interdit de percevoir des montants supplémentaires pour compenser ces frais.

Visa estime que les arguments du Bureau de la concurrence sont sans fondement. L'entreprise a ajouté que la modification de ses règles nuirait aux consommateurs puisque celles-ci protègent en fait les consommateurs en interdisant aux détaillants d'imposer des frais supplémentaires discriminatoires aux utilisateurs de carte de crédit.

La réaction de MasterCard n'est pas encore disponible. Néanmoins, un porte-parole du Bureau de la concurrence a indiqué que l'organisme avait reçu copie des réponses des deux compagnies de cartes de crédit, et que des responsables les examinaient afin de réagir d'ici deux semaines.

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