La firme énergétique norvégienne Statoil estime que le champ pétrolifère découvert au large de la côte Est canadienne contient entre 300 et 600 millions de barils de pétrole récupérable, ce qui en fait l'une des plus importantes découvertes des dernières années.

"Nous croyons que cela pourrait ouvrir une nouvelle région (pétrolière) au large des côtes", a affirmé jeudi Bard Glad Pedersen, directeur des communications de Statoil, lors d'un entretien téléphonique.

"Nous allons travailler avec nos partenaires et les autorités afin de permettre un développement positif pour les entreprises dans la région", a-t-il ajouté.

Husky Energy (TSX:HSE), autre importante société pétrolière présente dans les champs de pétrole au large des côtes de Terre-Neuve-et-Labrador, est partenaire de Statoil dans le secteur, avec une participation directe de 35 pour cent dans trois découvertes.

"Ensemble, ces découvertes confirment l'important potentiel du bassin de la passe Flamande, qui pourrait être développé en tandem", a affirmé dans un communiqué l'entreprise de Calgary.

"Husky et Statoil continueront d'évaluer ce potentiel à des fins de développement commercial des ressources découvertes. Les entreprises procéderont à davantage de forage dans le secteur pour évaluer d'autres occasions", a-t-elle ajouté.

Statoil a fait la découverte du champ pétrolifère en août dans le secteur de Baie du Nord, environ 500 kilomètres au nord-est de Saint-Jean, alors qu'elle effectuait des travaux de forage à quelque 1100 mètres de profondeur.

M. Pedersen a indiqué que le puits de reconnaissance dans le bassin de la passe Flamande, dans l'Atlantique Nord, était la 12e plus importante découverte de pétrole faite dans le monde ces quatre dernières années.

Néanmoins, Statoil a pris soin de préciser que davantage de travaux devaient être menés avant que le projet puisse aller de l'avant.

La découverte de Baie du Nord est la troisième de Statoil dans le bassin de la passe Flamande, après les découvertes Mizzen et Harpoon.