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L'entente conclue hier entre Ottawa et Québec sur les redevances provenant de l'exploitation du gisement de pétrole Old Harry représente une raison de plus pour ne pas démanteler la raffinerie Shell de Montréal-Est, affirme ce matin le syndicat de la raffinerie.
« Pour tirer le maximum d'une éventuelle production de pétrole, le Québec doit non seulement obtenir sa part des redevances, mais aussi s'assurer que la transformation de la ressource se fasse ici, ce qui crée des emplois de qualité et alimente toute une filière économique », a affirmé le président du syndicat Jean-Claude Rocheleau dans un communiqué.
Selon lui, le brut sera exporté aux États-Unis s'il n'est pas raffiné ici, et c'est au sud de la frontière que se retrouveront les emplois liés au raffinage et la pétrochimie.
« Le fait que le Québec puisse devenir producteur de pétrole milite en faveur du maintien en bon état des installations de raffinage de Shell à Montréal-Est, ce que la ministre Normandeau peut forcer en refusant d'autoriser le démantèlement de la raffinerie », a-t-il ajouté.
M. Rocheleau soutient qu'empêcher le démantèlement des installations placerait Shell devant trois options : continuer d'exploiter la raffinerie, préserver les équipements pour un redémarrage éventuel ou vendre.
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