Pour sa part, Éric Tétrault, président des Manufacturiers et exportateurs du Québec, a déploré les occasions d’affaires perdues par les entreprises canadiennes aux États-Unis en raison du protectionnisme, alors que le Québec a besoin d’y accroître ses exportations pour relancer son économie.
« Sommes-nous en situation de libre-échange avec les États-Unis, oui ou non ? Il faudrait le savoir ! » a-t-il laissé tomber.
Selon lui, ce protectionnisme vient « briser » un principe et une chaîne d’approvisionnement nord-américaine de l’acier qui se sont mis en place depuis l’entrée en vigueur de l’Accord de libre-échange, en 1989.
La sortie de l’ICCA et de ses partenaires survient alors que les projets d’infrastructures aux États-Unis contiennent de plus en plus de dispositions Buy American.