L'opposition exige que Pauline Marois renonce à fermer Gentilly 2

Publié le 04/10/2012 à 15:14

L'opposition exige que Pauline Marois renonce à fermer Gentilly 2

Publié le 04/10/2012 à 15:14

Par La Presse Canadienne

L'opposition libérale refuse de baisser les bras et exige que la première ministre Pauline Marois revienne sur sa décision de fermer la centrale nucléaire Gentilly-2, de Bécancour.

La députée de Trois-Rivières, Danielle St-Amand, s'est déchaînée jeudi contre la décision annoncée la veille par le gouvernement Marois de tirer un trait sur la seule centrale nucléaire au Québec.

La ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet, a fait un choix "improvisé, idéologique et méprisant pour les citoyens de la Mauricie", a fait valoir Mme St-Amand, furieuse que Mme Ouellet n'ait pas pris la peine de venir rencontrer les décideurs locaux.

Avec cette nouvelle mesure controversée, le gouvernement du Parti québécois est en train de "semer le chaos" au Québec, a accusé la députée libérale.

La ministre Ouellet a scellé le sort de Gentilly-2 sur la base d'un rapport d'Hydro-Québec qui estime aujourd'hui à 4,3 G$ le coût de la réfection de la centrale, plus du double de la facture prévue en 2008.

D'après le rapport, la croissance des coûts de réfection combinée à la baisse du prix de l'électricité sur le marché ne justifient plus l'investissement dans la filière nucléaire.

Mais ces arguments ne sont pas suffisamment convaincants aux yeux de la députée de Trois-Rivières, qui réclame une commission parlementaire pour entendre tous les intervenants intéressés.

Il ne faut pas se contenter d'un simple rapport qui semble n'avoir retenu que le "pire scénario", a soutenu Mme St-Amand.

Entretemps, la députée exhorte la première ministre Pauline Marois à se déplacer en Mauricie afin d'entendre l'avis des élus régionaux et des travailleurs du nucléaire.

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