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Il y aurait plus de pétrole en Gaspésie que ce qui avait été estimé, annonce mercredi l’entreprise québécoise Junex dans un communiqué. L’action de la pétrolière québécoise prend 3,5% à 0,60$ vers 10h30.
La firme Netherland, Sewell and Associates (NSAI) établit à 333 millions de barils sa meilleure estimation du pétrole dans les formations géologiques de Forillon et du Indian Point sur la propriété de Galt détenue par Junex. La dernière estimation terminée à l’automne 2011 fait état de 260,2 millions de barils.
De cette somme 36 millions de barils sont qualifiés de ressources découvertes et 294 millions de barils sont qualifiés de ressources prospectives. La participation de Junex dans la propriété de Galt a augmenté de 50 % à 68,82 %, affirme l’entreprise.
«Ces résultats nous inciteront à soumettre une demande de permis pour le forage d'un ou deux drains horizontaux qui seraient forés à partir du puits Galt no 4. au cours de l'été de 2013 », commente Jean-Yves Lavoie, chef de la direction de Junex.
«À notre avis, le projet Galt est le projet pétrolier le plus avancé au Québec et il a l'avantage d'être situé loin des zones fortement peuplées, ajoute-t-il dans un communiqué. Par conséquent, le projet Galt pourrait servir comme un projet de démonstration pour le développement pétrolier futur dans la région ».
Rappelons que l’exploitation du pétrole soulève l’opposition de groupe environnementaliste et des inquiétudes dans les communautés touchées par ces activités. La pétrolière Petrolia s’est fait bloquer par un règlement municipal adopté par la ville de Gaspé. Québec doit encore trancher ce litige.
