Chez Hydro-Québec depuis 2020, M. Despars est un ancien d’Énergir, comme Mme Brochu, où il a travaillé de 1991 à 2018. (Photo: La Presse Canadienne)
Le gouvernement Legault a nommé un président et directeur général temporaire à la tête d’Hydro−Québec tandis que Sophie Brochu doit quitter ses fonctions le 11 avril prochain.
Il s’agit du vice−président exécutif de la stratégie et du développement de la société d’État, Pierre Despars. Chez Hydro−Québec depuis 2020, M. Despars est un ancien d’Énergir, comme Mme Brochu, où il a travaillé de 1991 à 2018. Il entrera dans ses nouvelles fonctions le 11 avril prochain.
Dans les derniers jours, le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, avait mentionné que des candidatures étaient considérées par le conseil d’administration d’Hydro−Québec qui ferait une recommandation au gouvernement, mais qu’il n’y avait pas d’échéancier précis quant au moment où le processus devrait être complété.
En attendant, M. Despars «a l’expérience nécessaire» pour assurer l’intérim jusqu’à la nomination du prochain grand patron d’Hydro−Québec, commente le ministre sur Twitter.
Mme Brochu avait annoncé au début du mois de janvier qu’elle quittait son poste le 11 avril prochain, soit avant la fin de son mandat. Avant cette annonce, des rumeurs ont circulé selon lesquelles Mme Brochu aurait des relations tendues avec le ministre Fitzgibbon, ce que les deux principaux intéressés ont nié.
«Ce n’est pas ça, assurait Mme Brochu, lors d’une conférence de presse en février. C’est une mouvance personnelle, c’est une mouvance organisationnelle. Pour la suite des choses, il est sain qu’il y ait quelqu’un qui soit plus approprié que moi pour gérer la suite de ce qui est à bâtir.»
Mme Brochu croit qu’Hydro−Québec a besoin d’une personne avec un profil différent pour lui succéder. Pour illustrer son propos, elle comparait le plan stratégique d’Hydro−Québec à la construction d’une maison. Comme une architecte, elle expliquait que sa force est de dessiner les contours du plan stratégique en collaboration avec les acteurs de la société civile. La prochaine étape nécessiterait une personne dont la force serait l’exécution opérationnelle, selon elle. «Comprenez−moi bien, construire la maison, c’est plus difficile que la dessiner.»
