Le président et chef de la direction d'Hydro-Québec, Thierry Vandal. Photo: LesAffaires.com
Après avoir réfuté les allégations d'un de ses syndicats, Hydro-Québec a admis que 250 employés de son service à la clientèle et au recouvrement perdront leur emploi.
Le Syndicat des employés de techniques professionnelles et de bureau avait affirmé, mercredi matin, que 250 de ses membres allaient être remerciés.
Toutefois, le conseiller principal média à la société d'Hydro-Québec, Guy Litalien, avait soutenu en entrevue que ce n'était pas 250 préposés qui allaient perdre leur emploi, mais bien 185.
Il avait également souligné que Hydro-Québec procédait à ces compressions chaque année, après la période de pointe des déménagements.
Les postes excédentaires sont alors réduits. Après vérification, Hydro-Québec a reconnu que les chiffres énoncés par le président du syndicat, Claude Arseneault, étaient justes.
Le syndicat soutient que Hydro-Québec trompe la population sur le temps d'attente dans les appels au service à la clientèle. Selon le syndicat, la société d'État demande aux employés de noter le problème du client et de traiter leur dossier plus tard, afin d'atteindre une cible d'attente maximale de 120 secondes.
M. Litalien assure de son côté que les problèmes sont réglés sur-le-champ au cours des appels reçus au service à la clientèle.
Les personnes dont le poste est aboli peuvent espérer retrouver leurs fonctions lorsque Hydro-Québec évaluera ses besoins pour la prochaine période de pointe, l'été prochain.
