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Dans son désir de créer un marché de la téléphonie cellulaire plus concurrentiel au Canada, Ottawa croit que Verizon est l'acteur potentiel qui a le plus de chance de réussir.
L’objectif de la société américaine est d’acheter un plus petit joueur et de participer à la mise aux enchères du nouveau spectre, selon deux sources de l’industrie citées par le Globe and Mail.
Wind Mobile serait la cible d’acquisition la plus attrayante, car elle est de plus grande taille et son bilan financier est meilleur. «Verizon magasine activement», a ajouté une source du quotidien torontois.
La direction de Verizon est encouragée par la détermination de Christian Paradis, le ministre de l’Industrie, à amener un quatrième joueur dans l’industrie dans toutes les régions du pays.
D’autres nouveaux entrants sont aussi envisagés: l’américaine AT&T, la britannique Vodafone et la norvégienne Telenor Group. Un concurrent canadien pourrait aussi émerger. Catalyst Capital Group, le fonds de capital privé, possède une grande part de la dette de Mobilicity et songe à créer un quatrième joueur.
L’arrivée d’un joueur comme Verizon permettra de concurrence davantage les trois grands joueurs de l’industrie : Bell, Rogers et Telus. Au Québec, Vidéotron tente de percer le marché de la téléphonie sans fil.
