Ottawa avantage les sociétés américaines, dénonce Bell

Publié le 25/07/2013 à 09:16, mis à jour le 11/10/2013 à 16:25

Ottawa avantage les sociétés américaines, dénonce Bell

Publié le 25/07/2013 à 09:16, mis à jour le 11/10/2013 à 16:25

Par La Presse Canadienne

George Cope, PDG de BCE, joint sa voix à celle de ses confrères de Telus et de Rogers. Photo:Bloomberg

Bell Canada emboîte le pas à Rogers Communications en appelant Ottawa à changer sa politique sur la propriété étrangère des réseaux canadiens de communications sans fil.

Les deux rivaux affirment que cette politique avantage les entreprises étrangères au détriment des grandes compagnies canadiennes.

Ils déplorent également que le gouvernement canadien puisse consentir des avantages aux sociétés américaines sans rien obtenir en retour pour les entreprises canadiennes aux États-Unis. Bell Canada demande ainsi au gouvernement fédéral de corriger des failles dans sa politique-cadre des communications sans fil.

Le président et chef de la direction de Bell Canada et de BCE, George Cope, soutient que les politiques fédérales destinées à aider de petits concurrents canadiens en démarrage permettent involontairement d'offrir des avantages semblables aux grands fournisseurs de services sans fil des États-Unis, qui veulent accéder au marché canadien.

Bell soulève le cas du géant américain Verizon qui pourrait acheter deux fois plus de nouvelles fréquences de communications sans fil que les entreprises canadiennes, à un prix global moins élevé.

De plus, Verizon pourrait offrir des services sans fil en utilisant les réseaux des télécommunicateurs du pays, une infrastructure financée par des investisseurs canadiens.

Le géant américain aurait aussi la possibilité d'acheter de petites entreprises canadiennes de communications sans fil à des prix dérisoires.

Bell demande donc au gouvernement canadien d'appuyer un marché juste et ouvert en apportant des modifications pour combler ces failles dans sa politique.

Plus: N'aidez pas Verizon, demande Telus à Ottawa

Plus: Pas question que les géants américains aient des traitements de faveur, dit le PDG de Rogers

 

 

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