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Verizon est un trop gros joueur pour solliciter l’aide d’Ottawa, plaide Darren Entwistle, le pdg de Telus, lors d’une tournée médiatique dans les médias torontois. Le dirigeant tente aussi de convaincre les consommateurs qu’ils ne sont pas si mal servis par les trois grandes sociétés de télécommunication du pays.
Telus est prêt à concurrencer Verizon, assure M. Entwistle. Il demande cependant à Ottawa de ne pas intervenir puisque la taille de la société de télécommunication américaine est plus importante que Bell, Telus et Rogers réunies. Selon lui, les avantages qu’accorde le gouvernement doivent servir à soutenir une entreprise en démarrage.
« Tout ce que nous demandons, c’est de ne pas être puni, commente le dirigeant dans une entrevue au Globe and Mail. Si nous devons concurrencer une entreprise étrangère, nous croyons que nous avons le droit de nous battre dans un contexte de concurrence équitable. »
Jeudi, Verizon a réitéré qu’elle s’intéressait au marché canadien, lors d’une conférence avec les analystes.
M. Entwistle défend son industrie qui est accusée d’utiliser sa situation d’oligopolistique pour demander des frais plus élevés qu’ailleurs dans le monde. Les entreprises de communications ont déployé des investissements considérables et demandent des prix concurrentiels, défend le dirigeant.
