Entrepreneuriat : Bachand veut rassurer

Publié le 18/02/2009 à 00:00

Entrepreneuriat : Bachand veut rassurer

Publié le 18/02/2009 à 00:00

Celui qui porte aussi les chapeaux de l’Innovation et de l’Exportation à Québec, rappelle le retard historique des Québécois dans l’entrepreneuriat.

Journal Les Affaires – La situation de l’entrepreneuriat vous préoccupe-t-elle ?

Raymond Bachand – Les statistiques ne sont pas réjouissantes. Mais ce qui compte n’est pas tant de nous comparer aux autres provinces que d’observer notre progression. Rappelons-nous que l’ensemble de notre culture économique a démarré beaucoup plus tardivement ici qu’aux États-Unis ou ailleurs au pays. Avant les années 1960, l’entrepreneuriat ne faisait pas partie de nos valeurs. C’est la même chose avec le capital de risque. Regardons d’où nous venons avant de nous comparer.

JLA – Est-ce que les entrepreneurs du Québec dépendent trop du soutien de l’État ou y ont-ils recours par manque d’autres options, comme des fortunes privées ?

R.B. – Il y a un peu des deux. Que l’État s’implique reste important, à tout le moins jusqu’à ce que la culture entrepreneuriale s’enracine. Peut-être que les choses changeront en 2015-2020 et que l’État pourra alors commencer à se retirer pour laisser la place au privé. Mais d’ici là, il faut donner un coup de pouce. Car pour un Charles Sirois qui a réussi et qui réinvestit au Québec, il y en a cent comme lui en Californie. Les choses changent, certes, mais en attendant, il faut être là. C’est ainsi qu’émergeront d’autres étoiles, comme Daniel Langlois ou Guy Laliberté, qui deviendront à leur tour des modèles qui inspireront nos jeunes.

JLA – Que peut faire votre gouvernement pour remédier à la situation ?

R.B. – On peut soutenir les organismes d’aide aux entreprises et contribuer au développement du mentorat et à l’accès au capital. Pour ce qui est du financement, notre contribution se décline en dizaines de programmes, selon la taille des entreprises, allant du microcrédit à l’aide à l’entrepreneuriat féminin.


À la une

Le Québec pâtira-t-il de la guerre commerciale verte avec la Chine?

ANALYSE. Les producteurs d’acier craignent que la Chine inonde le marché canadien, étant bloquée aux États-Unis.

Bourse: Wall Street finit en ordre dispersé, le Dow Jones clôture au-dessus des 40 000 points

Mis à jour le 17/05/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé.

À surveiller: AtkinsRéalis, Boralex et Lightspeed

17/05/2024 | Charles Poulin

Que faire avec les titres AtkinsRéalis, Boralex et Lightspeed? Voici des recommandations d’analystes.