Astral: Rogers reste vague sur ses intentions, mais dit pouvoir faire des acquisitions

Publié le 24/10/2012 à 11:42, mis à jour le 24/10/2012 à 12:13

Astral: Rogers reste vague sur ses intentions, mais dit pouvoir faire des acquisitions

Publié le 24/10/2012 à 11:42, mis à jour le 24/10/2012 à 12:13

La conférence téléphonique avec les analystes financiers tenue mercredi matin n'aura pas permis d'en apprendre davantage sur l'intérêt de Rogers pour Astral Media si jamais son acquisition par BCE avorte.

«Pensez-vous qu'il sera plus difficile pour les entreprises verticalement intégrées de continuer à consolider le secteur (média)? Pensez-vous qu'il y a vraiment une mer de changements dans l'environnement réglementaire ou s'il s'agit plutôt de quelque chose de spécifique à la décision», a demandé un analyste, en faisant référence à la décision du CRTC de refuser l'acquisition d'Astral par Bell.

Le vice-président aux affaires réglementaires de Rogers, Ken Engelhart, a soutenu qu'il y a quelques années, le CRTC avait mis en place certains seuils de parts d'audience qui étaient pertinents: un seuil de 45% au-delà duquel on ne voulait pas que les sociétés puissent croître et un seuil de 35% qui allait déclencher un examen plus attentif.

«Rogers est à 9% et en conséquence, nous sommes très, très bas en termes de parts d'auditoire et de ce que regarde le CRTC. Une grande partie de ce 9% est en outre attribuable à la transmission par la voie des ondes hertziennes (over-the-air). Beaucoup des préoccupations soulevées lors de l'audience Bell-Astral avaient à voir avec les canaux spécialisés, où notre part est en fait très basse», a-t-il précisé.

Monsieur Engelhart a poursuivi en soulignant qu'il croyait que la décision signalait une plus grande préoccupation du CRTC pour les clients et les auditeurs, mais qu'il ne croyait pas nécessairement qu'il s'agissait d'une nouvelle donne. "C'est davantage un retour à la façon dont ils avaient l'habitude de faire les choses, alors je n'anticipe aucun problème pour Rogers dans ce cadre".

Des échos de presse ont fait état d'un intérêt de Rogers pour Astral Media avant que Bell n'arrive avec une offre majorée.

L'analyste Michael Elkins, de Valeurs mobilières TD, estime que si Rogers devait acquérir Astral, sa part du marché télévisé anglophone atteindrait 17,7%, alors que celle du marché francophone se situerait à 24,8%.

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