Le marché du logement et les dépenses qui y sont associées continuent d'être un des grands piliers de l'économie canadienne, affirme la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL).
Selon l'agence fédérale de l'habitation, une proportion de plus de 20 pour cent du produit intérieur brut canadien est liée aux dépenses pour le logement.
Ces dépenses ont progressé de 7,1 pour cent pour atteindre environ 330 milliards $ en 2010, la plus récente année de données complètes.
L'analyse de la SCHL, publiée jeudi, évoque aussi certaines tendances à long terme avec des implications sociales et économiques.
La SCHL s'attend à une plus grande demande pour les condominiums et à ce que les aînés aient une influence croissante sur le marché compte tenu du vieillissement de la génération des baby-boomers.
Entre 2008 et 2010, la population canadienne a crû plus rapidement qu'à tout moment dans les années 1990 en raison de la forte immigration, l'augmentation du taux de natalité et la croissance du nombre de résidents non permanents.
