Le Groupe Distinction aux États-Unis d'ici un an

Publié le 20/05/2010 à 15:10

Le Groupe Distinction aux États-Unis d'ici un an

Publié le 20/05/2010 à 15:10

Par Mathieu Lavallée

Le Groupe Distinction (GDI), l’une des rares compagnies nord-américaines d’entretien ménager et mécanique qui soit cotée en bourse, veut s’implanter aux États-Unis d’ici les douze prochains mois.

En fait l’entreprise voudrait atteindre un chiffre d’affaires de un milliard de dollars d’ici 2013, dont plus de la moitié serait réalisé aux États-Unis, selon le chef de la direction de GDI, Claude Bigras.

Dans l’immédiat, GDI veut procéder à une ou deux acquisitions afin d’obtenir un chiffre d’affaires d’une centaine de millions dans une ou deux villes du nord-est des États-Unis. La cible à plus long terme représente des revenus de 550 millions d’ici trois ans.

« Nous visons une zone d’environ 800 kilomètres autour de Toronto, ce qui peut couvrir un secteur s’étendant de Boston à Détroit en passant par Washington et Baltimore », a affirmé M. Bigras lors d’un discours devant le Cercle finance et placement du Québec. Cependant, New York est exclue des plans de GDI pour l’instant.

À lui seul, le nord-est des États-Unis peut représenter un marché deux fois plus important que l’ensemble du Canada, a souligné le dirigeant de l’entreprise.

Le défi est tout de même de taille pour GDI puisque ses revenus pour son exercice 2009 se sont chiffrés à 255 millions de dollars. Cependant, son chiffre d’affaires a connu une croissance de 32 % depuis 2006.

Mais la clé de cette expansion sera de faire la bonne acquisition, insiste M. Bigras. « On ne s’improvise pas dans un nouveau marché, et comme l’essentiel de nos activités repose sur notre main-d’oeuvre, il est important d’acquérir une compagnie avec un personnel qualifié, une saine gestion et un bon bassin de clientèle », a-t-il commenté en entrevue.

C’est avec cette base qu’on peut ensuite croître dans un nouveau marché, a-t-il poursuivi.

« Je ne crois pas qu’on puisse commencer en achetant un enfant malade », a renchéri M. Bigras.

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