[Photo : Bloomberg]
Les ventes résidentielles sur le marché québécois ont connu leur plus forte hausse depuis le premier trimestre de 2010, selon les données de la Fédération des chambres immobilières du Québec dévoilées ce lundi. Seule la région de Sherbrooke n’a pas suivi la tendance en encaissant un repli.
Le nombre de ventes au deuxième trimestre a monté de 9 % par rapport au même trimestre l’an dernier, indique la FCIQ, avec presque 25 000 transactions conclues.
Pendant que Gatineau profitait de la plus forte hausse sur une période de 12 mois (11 %), Montréal et Trois-Rivières ont connu un bon de 10 % du nombre de ventes. À Sherbrooke, le nombre de clés changeant de mains a glissé de 10 %.
« Le marché immobilier résidentiel au Québec a encore une fois été soutenu par les faibles taux d’intérêt. De plus, après une fin d’année 2011 plutôt décevante, le marché du travail de la province s’est amélioré depuis le début de 2012 et les consommateurs québécois sont un peu plus confiants », a souligné Paul Cardinal, directeur du service analyse du marché de la FCIQ.
Les maisons unifamiliales ont connu une augmentation des ventes de 10 %. Le nombre de transactions pour les copropriétés a monté de 7 %, atteignant un nouveau record avec 5 282 ventes.
Le prix médian des unifamiliales et des plex a ajouté 4 %, et celui des condos, 3 %.
C’est au Saguenay que les maisons unifamiliales ont vu leur prix médian monter le plus, avec un gain de 9 % depuis un an, à 185 000 $.
La tendance au Québec semble aller à l'opposé de celle remarquée pour l'ensemble du pays où les ventes se sont repliées pour un deuxième mois de suite en juin selon l'Association canadienne de l'immeuble.
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