BUDGET QUÉBEC 2013 - Les consommateurs québécois devront se faire à l'idée de voir leur facture d'électricité grimper, tout en payant plus cher leurs cigarettes et leurs bouteilles d'alcool.
Ce sera le prix à payer pour voir le Québec renouer avec l'équilibre budgétaire, tel que prévu en 2013-2014.
Avec les hausses de taxes et de tarifs, un contrôle serré des dépenses gouvernementales sera essentiel pour atteindre cet objectif, a indiqué le ministre des Finances, Nicolas Marceau, mardi, en déposant son tout premier budget.
Ce budget, rédigé sous le signe de l'austérité et de la prudence, met de côté plusieurs engagements électoraux du Parti québécois, comme la hausse des redevances aux minières et le gel des tarifs d'électricité.
Signe que les temps sont difficiles, Québec revoit à la baisse ses prévisions de croissance économique, désormais de seulement 0,9 pour cent en 2012, et de 1,5 pour cent en 2013.
Comme prévu sous le gouvernement précédent, le déficit atteindra cette année 1,5 milliard $.
Plus que jamais, le gouvernement va tenter de freiner la hausse de ses dépenses, en fixant un plafond d'augmentation de 1,8 pour cent en 2013-2014.
Pour souffler un peu sur le plan des investissements, le gouvernement va aussi ralentir la cadence dans ses projets d'infrastructures et d'immobilisations.
