Le conflit aux Postes se transporte maintenant au plus haut niveau politique.
Selon le Syndicat des travailleurs et travailleuses des Postes (STTP), la ministre fédérale du Travail, Lisa Raitt, devait rencontrer les parties vendredi avant-midi à la suite de la rupture des négociations, la veille.
Un porte-parole syndical a indiqué à La Presse Canadienne que les instances se réuniraient après pour décider de la suite des événements, précisant que le déclenchement d'une grève générale illimitée n'était pas exclu.
Jeudi soir, Postes Canada a émis un communiqué indiquant qu'un écart important séparait toujours les parties sur plusieurs questions fondamentales. La direction a soutenu que d'accéder aux demandes syndicales mettrait en péril le service postal.
La partie patronale et ses employés en grève s'étaient rencontrés plus tôt en journée pour tenter de trouver un terrain d'entente, alors que les grèves tournantes touchaient 13 villes de taille moyenne du Canada.
Vendredi, le mouvement de grèves tournantes atteint les villes de Québec et de Kitchener, en Ontario. Selon Postes Canada, ces arrêts de travail ponctuels ont eu un impact majeur, provoquant une réduction de 50 pour cent du volume de courrier traité.
