Le président permanent du conseil européen, Herman Van Rompuy. Photo : Bloomberg
Les dirigeants européens étaient réunis à Bruxelles pour un conseil européen consacré à la stratégie économique de l'UE. Ils devaient notamment évoquer la situation de l'Espagne, dans le but d'éviter un nouveau scénario à la grecque.
À l'ouverture des discussions, le président permanent du conseil européen, Herman Van Rompuy, a appelé les chefs d'État et de gouvernement des Vingt-Sept à s'attaquer de front aux difficultés économiques et à revoir leurs règles budgétaires pour éviter la répétition de crises liées aux déficits publics.
Les dirigeants de l'UE devaient débattre de la stratégie économique européenne de long-terme (c'est-à-dire à l'horizon 2020), visant à empêcher les États-membres d'alourdir le poids de la dette. Ils devaient notamment faire un premier point sur la question de la gouvernance économique européenne.
Lundi, lors de leur rencontre à Berlin, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont appelé à un renforcement du gouvernement économique à vingt-sept. Le président français et la chancelière allemande se sont accordés sur une proposition commune en matière de sanction, souhaitant qu'en cas de non respect du pacte de stabilité et de croissance par un État, ce dernier se voie imposer une suspension de son droit de vote.
Le groupe de travail sur le sujet, présidé par Herman Van Rompuy, doit présenter ses propositions finales lors du prochain conseil européen, en octobre.
Par ailleurs, les chefs d'État et de gouvernement doivent se pencher sur le cas de l'Espagne. Sous la pression de l'UE et du Fonds monétaire international (FMI), le pays a dû s'engager à effectuer des coupes budgétaires drastiques, représentant une économie de 1,75 pour cent de son PIB en 2011, afin de réduire son déficit public.
