Élections : cinq questions financières au Parti vert

Publié le 27/04/2011 à 09:16

Élections : cinq questions financières au Parti vert

Publié le 27/04/2011 à 09:16

Dans le cadre de la campagne électorale actuelle, Finance et Investissement interroge les principaux partis politiques canadiens. L'auteure de ces lignes s'est entretenue avec le représentant du Parti vert, Ard Van Leeuwen, porte-parole du parti en matière de finance.

Votre parti propose-t-il une ou des mesures qui favoriseront le développement de l'industrie des services financiers au Canada?

Ard Van Leeuwen: Il faut d'abord s'assurer que les Canadiens ont confiance dans leur industrie financière. Mettre en avant les meilleures mesures du gouvernement permettrait de conserver la confiance et la stabilité pour fournir un cadre réglementaire solide, éviter les accumulations de bulles d'actifs et veiller à ce que ses propres finances soient en règle.

Nous devrions également réorganiser le rôle des agences de notation, en aidant les Canadiens à accroître leurs connaissances financières, en mettant en place des dispositifs de protection plus forts. Voilà des exemples de mesures que le gouvernement peut prendre pour créer un environnement dans lequel l'industrie des services financiers peut s'épanouir non seulement au Canada, mais s'étendre à l'étranger.

Êtes-vous en faveur de l'adoption d'une commission unique de valeurs mobilières au pays?

AVL: Oui, le Parti Vert a pris position en faveur d'un organisme national et unique de réglementation des valeurs mobilières. Il a fait siennes les recommandations formulées dans le rapport final du groupe d'experts sur la réglementation. Je pense que si nous construisons un pays à partir de zéro, nous ne rêvons pas de fragmenter la réglementation des valeurs mobilières parmi les provinces et territoires. Ce dédoublement des efforts est terriblement inefficace pour les compagnies canadiennes, mais également pour les investisseurs étrangers qui voudraient faire des affaires au Canada. À la place, je pense que nous devrions chercher des économies d'échelles et de la stabilité, ce que pourrait faire un régulateur unique, efficient et efficace.

Quelle est votre position concernant le projet de fusion des Bourses de Toronto et de Londres?

AVL: Nous n'avons pas de position dans le sens d'un accord ou d'un désaccord avec cette fusion. Mais nous avons des préoccupations. C'est une situation difficile à évaluer.

Avant d'approuver l'accord, nous devons être assurés que les entreprises canadiennes auront le même niveau d'accès pour augmenter leur capital et leur expertise financière locale. Nous devons savoir si le Canada perdrait le contrôle réglementaire sur les marchés des valeurs mobilières si le propriétaire des bourses est à l'étranger. Et si notre pays perdrait des emplois et des compétences associées avec notre industrie financière, parce que ce sont des emplois à forte valeur ajoutée fondés sur la connaissance que nous pouvons espérer étendre au Canada.

À la une

Bourse: Berkshire Hathaway est-elle encore une occasion d'achat?

BALADO. Que retenir du «Woodstock du capitalisme», soit l'assemblée annuelle de Berkshire Hathaway?

Les nouvelles du marché du vendredi 10 mai

Mis à jour il y a 8 minutes | Refinitiv

L’opérateur de pipelines Enbridge dépasse les estimations de bénéfices grâce à une forte demande.

Occasion générationnelle dans les titres à revenu fixe

07:30 | Avantages

Les taux sont revenus à des niveaux historiquement attrayants.