Maxime Rémillard. Photo: Gilles Delisle
Son coprésident et chef de la direction est catégorique : peu importe ce que l’on en dit, V télé ne sera pas vendu. Ni demain. Ni dans l’avenir.
C’est du moins ce que laisse entendre Maxime Rémillard lorsque questionné sur le sujet. «V n’est pas à vendre (…) Nous sommes focussés sur la croissance. Rien de plus.»
Plus tôt cette année, Canoe faisait état de discussions avec la direction de V Télé, en vue d’une éventuelle acquisition de la chaîne de télévision par BCE (Bell Canada Enterprises), qui cherche à accroître son contenu francophone.
«Ce sont des rumeurs. Des rumeurs, comme il y a en a d’autres à propos d’autres entreprises du domaine», a répondu net, Maxime Rémillard, jeudi soir, lors d’un entretien dans ses bureaux du Vieux-Montréal.
La diffusion d’une première année financière rentable pour V n’aurait donc aucun autre objectif, jure-t-on, que de faire connaître la «bonne nouvelle» à l’industrie. «C’est important pour tous les artisans du Québec et aussi pour nos annonceurs que nous remercions de leur support», affirme Marc Giguère, vice-président ventes et chef de l’exploitation commerciale de V Interractions, propriétaire de V Télé.
Des chaînes spécialisées
Vous dites que V n’est pas à vendre. Mais si on vous approchait avec une proposition, est-ce que vous l’écouteriez? Maxime Rémillard esquive de nouveau. «Pour l’instant notre priorité, pour les actionnaires de V, est de continuer la croissance, de bâtir et d’investir dans le contenu.»
«Nous sommes des gens de contenu, des générateurs de contenus, a-t-il poursuivi. Notre passion est dans la création de contenus et d’histoires pour un public large. Et c’est ce que nous allons continuer de faire.»
À court et moyen terme, l’entreprise entend se concentrer sur son projet de lancement de nouvelles chaînes spécialisées capables d’offrir un contenu complémentaire à celui de sa chaîne principale.
D’abord prévu pour 2011, leurs lancements sont maintenant prévus pour 2012 et 2013.
