La Ville de Toronto est devenue la première ville nord-américaine à exiger l'installation de toits verts sur les édifices de son territoire. Montréal aurait pu en faire tout autant.
"On a perdu du temps, puisque Montréal avait, dès 2006, envisagé de prendre action", affirme à Vision durable l'architecte Owen Rose, qui oeuvre chez Provencher Roy et Associés, tout en étant président du conseil d'administration du Centre d'écologie urbaine de Montréal.
En octobre 2006, le Service du développement culturel de la Ville de Montréal rédigeait un document préliminaire intitulé Aménagement de toitures végétales sur le territoire de la Ville de Montréal. Il s'agissait de pistes de réflexion en vue de l'élaboration d'un plan d'action.
Les fonctionnaires municipaux envisageaient alors "la réalisation de toitures végétales en priorité sur les bâtiments municipaux existants dans la mesure d'une faisabilité raisonnable, et l'obligation de leur installation pour les nouveaux bâtiments, en plus de l'intégration de mesures environnemtales novatrices".
Toronto a agi
Pour sa part, la Ville de Toronto est devenue, en mai dernier, la première municipalité nord-américaine à exiger l'installation de toits verts, non seulement sur ses propres édifices, mais sur tous ceux de son territoire.
Toutes les demandes de permis de construction d'édifices résidentiels, commerciaux et institutionnels devront, à partir de janvier prochain, comporter une importante composante de toits verts. Cette exigence s'apppliquera aux édifices industriels à compter de janvier 2011. Les édifices touchés sont ceux qui affichent au moins 2,000 mètres carrés d'espace disponible.
Voilà qui illustre l'impact des réglementations municipales dans ce long chemin sinueux qui mène vers la construction durable, constate Owen Rose.
En savoir plus: http://www.toronto.ca/greenroofs/index.htm