Sabia : les coops pour décourager le tourisme en Bourse

Publié le 09/10/2012 à 16:18, mis à jour le 09/10/2012 à 17:14

Sabia : les coops pour décourager le tourisme en Bourse

Publié le 09/10/2012 à 16:18, mis à jour le 09/10/2012 à 17:14

En cela, il considère que le modèle coopératif doit servir d’inspiration au capitalisme. Que chaque membre d’une coopérative possède une voix fait en sorte que chacun participe à la vision d’une institution. Les coopératives ont aussi une vision d’avenir à long terme, ce qui manque de plus en plus aux sociétés cotées en bourse, estime le patron de la Caisse de dépôt. Enfin, les coopératives, ajoute-t-il, ont une tradition de concertation qui doit inspirer les entreprises traditionnelles.

L’incitation à changer les pratiques viendra, selon M. Sabia, de la nécessité d’adopter une vision à long terme pour faire face aux défis économiques de l’avenir.

«On le sent déjà car de plus en plus d’entreprises viennent à nous à la recherche de capital patient», a conclu M. Sabia.

Le patron de la Caisse de dépôt participait à un panel sur l’avenir des coopératives dans le nouvel ordre économique mondial en compagnie notamment du prix Nobel d’économie (2001) Michael Spence. Ce dernier a fait valoir que l’invention de nouveaux modèles de croissance est inévitable pour faire face aux enjeux d’une économie mondiale qui va tripler d’ici 25 à 30 ans, passant de 65 trillions de dollars à près de 200 trillions de dollars. Cela pose la question du développement durable. M. Spence s’est dit convaincu que nous courons vers l’échec si les pays émergents utilisent les ressources naturelles comme les économies développées l’ont fait et le font encore.

À la une

Pierre Fitzgibbon: «Dans la filière batterie, on est rendu trop loin pour reculer»

00:00 | Les Affaires

Le superministre a rencontré «Les Affaires» en table éditoriale afin de préciser sa vision de la filière batterie.

Table éditoriale avec le PDG de Northvolt: des batteries «made in Québec» avec du contenu d'ailleurs

En table éditoriale avec «Les Affaires», Paolo Cerruti affirme qu'il faudra être patient.

Le coup de poker de la filière batterie

BILLET. À vous de juger si nous avons des chances de remporter la mise ou de perdre gros dans la partie.