Rona : la porte à une vente n’est pas fermée
La société d’État s’est aussi montrée très prudente lorsqu’interrogée sur l’avenir du quincailler Rona, visé par une offre informelle d’acquisition de 1,76 G$ par l’américaine Lowe’s. Par contre, elle n’a pas fermé formellement la porte à la cession d’une entreprise de la province à des intérêts américains.
«Je ne crois pas que ce soit ce qui est en jeu», s’est contenté de dire M. Sabia une fois questionné à savoir si la Caisse est pour ou contre une telle éventualité. «C’est essentiellement une question politique, et nous sommes des investisseurs.»
La Caisse a rappelé qu’elle prendra sa décision notamment en tenant compte du rendement qu’elle peut générer avec Rona et des retombées économiques et sociales du quincailler au Canada.
M. Sabia a cependant confirmé qu’il a eu une conversation téléphonique avec la direction de Lowe's à la fin juillet portant sur l’offre du détaillant américain.
