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Bien qu’il ait connu un deuxième trimestre meilleur que prévu, le brasseur Molson Coors connaît certaines difficultés dans les marchés où il est bien établi et doit poursuivre ses efforts dans les marchés émergents.

En fait, le géant de la bière tente de renflouer ses marques et de maintenir _ ou même de hausser _ ses prix à un moment où les consommateurs recherchent des alternatives moins dispendieuses, quand ils ne délaissent pas la bière complètement.

Au Canada, le volume des ventes a progressé de 2,6 pour cent, tandis que les ventes aux détaillants se sont améliorées de 2,2 pour cent. À l'échelle de l'industrie, ces ventes ont reculé d'un peu moins de 2 pour cent.

Au Royaume-Uni, les ventes ont avancé de 0,7 pour cent, après s'être effondrées de 11 pour cent pendant le premier trimestre. Le brasseur explique que les ventes de juin ont été stimulées par la température clémente et par la Coupe du monde de football. Malgré tout, la performance de Molson Coors est inférieure à la hausse de 3 pour cent des ventes enregistrée sur le marché britannique de la bière.

Aux États-Unis, les ventes du brasseur pour le compte de sa coentreprise avec SABMiller ont reculé de 2,4 pour cent, après avoir glissé de 4 pour cent au premier trimestre.

Comme plusieurs autres brasseurs, Molson Coors se tourne vers les marchés émergents pour alimenter sa croissance, notamment avec la bière Coors Light. Ses ventes internationales ont bondi de 24 pour cent, grâce à la popularité de ses produits en Chine, en Amérique latine et en Europe.

La bière Coors Light est maintenant offerte dans 25 pays, après avoir été lancée en Russie il y a quelques semaines.

Résultats meilleurs que prévu

Le bénéfice du brasseur Molson Coors a avancé de 27 pour cent au deuxième trimestre, à 237,8 millions $ US ou 1,27 $ US par action, contre 187,3 millions $ US ou 1,01 $ US par action l'an dernier.

Ses revenus ont progressé de 10,6 pour cent à 883,3 millions $ US. Ses ventes ont reculé de 0,7 pour cent, quand les consommateurs américains ont freiné leurs dépenses; des progrès ont toutefois été enregistrés dans les châteaux-forts que sont le Canada et le Royaume-Uni.

Les analystes interrogés par la firme Thomson Reuters attendaient un bénéfice de 1,20 $ US par action et des revenus de 876,3 millions $ US.