Même les itinérants ont une empreinte énergétique importante

Publié le 30/04/2008 à 11:26

Même les itinérants ont une empreinte énergétique importante

Publié le 30/04/2008 à 11:26

Par lesaffaires.com
Bill Gates et le clochard qui dort sur le banc de parc ont une empreinte écologique incomparable. C'est l'évidence même. Mais saviez-vous qu'un itinérant nord-américain consomme deux fois plus d'énergie que la moyenne mondiale ? C'est du moins ce qu'affirme une récente étude publiée par des chercheurs du MIT (Massachussetts Institute of Technology). Si leur constat s'avère, cela voudrait dire qu'il existe un impact "plancher" en Amérique du Nord, qui est indépendant du style de vie des gens. Même avec toute la volonté du monde, il serait pratiquement impossible d'avoir un impact sur les changements climatiques plus faible que la moyenne dans le monde, par ailleurs tirée vers le haut par l'Occident. En effet, même les Américains les plus pauvres, qui n'ont ni voiture ni maison, (sur)vivent dans un environnement qui comprend des infrastructures énergétiques polluantes. Ces gens profitent de soins de santé, et sont logés et nourris dans des accueils pour sans-abris, ces bâtiments étant chauffés et éclairés. La consommation énergétique des itinérants est certes trois fois moins élevées que la moyenne américaine. L'étude du MIT la compare à l'empreinte énergétique d'un enfant de cinq ans ou d'un moine bouddhiste, dont le style de vie a également été étudié. En comparaison, les ultra riches comme Bill Gates consommeraient 10 000 fois plus d'énergie qu'un Américain moyen, qui lui-même en consomme six fois plus que la moyenne mondiale. Au-delà de ces chiffrent qui frappent, cette étude met en exergue les limites bien réelles à la volonté individuelle des gens. Faut-il pour autant abandonner les initiatives visant à devenir plus écolos dans notre vie de tous les jours ? Pas du tout. Mais cela confirme que des changements structurels profonds devront avoir lieu afin de réduire les émissions de GES au niveau recommandé par la communauté scientifique, soit environ 80 % sous le niveau de 1990 d'ici le milieu du siècle. Pour aller plus loin : http://web.mit.edu/ebm/www/Publications/ELSA%20IEEE%202008.pdf Étude du MIT

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